généraliser
vt (jé-né-ra-li-zé)
- 1Rendre général. Généraliser une idée, une méthode. Généraliser une formule d'algèbre.
La seule bonne manière de diminuer le nombre des lois est de les généraliser
. [L'abbé de St-pierre, dans DESFONTAINES]Il faut généraliser nos vues
. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]Il pourra parvenir à généraliser les notions individuelles
. [Rousseau, ib. IV]L'art de généraliser les idées est-il autre chose que l'art d'observer ?
[Bonnet, La contemplation de la nature]Absolument.
Les anciens qui généralisaient moins et qui étudiaient plus la nature en détail et par individus
. [Diderot, Lettre sur les sourds et muets à l'usage de ceux qui entendent et qui parlent] - 2Rendre commun à beaucoup. Généraliser une opinion.
Le premier qui se présente parmi leurs imitateurs [de Montesquieu et de Voltaire], celui qui généralisera pour toute l'Europe l'histoire philosophique.... sera Hume
. [Villem. Littér. franç. 2e part. 3e leç.] - 3Se généraliser, vpron Devenir commun à beaucoup. Cette opinion se généralise de plus en plus.
Terme de médecine. Devenir commun à toute l'économie. Dans les résorptions purulentes, quand la maladie se généralise, il survient d'ordinaire un frisson intense.
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