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haranguer

vt (ha-ran-ghé)
  • 1Adresser une harangue. J'ai harangué César pour obtenir la grâce de Marcellus et de Ligarius. [Fénelon, Dialogues des morts] Il [Mazarin] exigea et il obtint que le parlement vînt le haranguer par députés ; c'était une chose sans exemple dans la monarchie. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV] [Cicéron] Fait pour haranguer Rome et non pour la venger. [Voltaire, La mort de César] Puis il revint à sa vieille garde, et, s'arrêtant devant chaque bataillon : Grenadiers, leur dit-il.... il fit haranguer de même ses autres troupes. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812] Il [Murat] ne put se mettre de côté ni s'arrêter ; il fallut qu'il chargeât devant ce régiment, comme il s'y était mis pour le haranguer, et en soldat, ce qu'il fit de bonne grâce. [Ségur, ib. IV, 7]

    Absolument. Aussi, durant le temps qu'a harangué Pison, Ils ont de rang en rang fait courir votre nom. [Corneille, Othon]

  • 2Familièrement et absolument. Parler beaucoup et avec emphase. Il harangue toujours.
  • 3 Familièrement. Réprimander. Et, sur le ton grondeur lorsqu'elle [la femme revêche] les harangue [ses valets], Il faut voir de quels mots elle enrichit la langue. [Boileau, Satires]
  • 4Se haranguer, vpron S'adresser l'un à l'autre une harangue. Le président et le récipiendaire se haranguent à tour de rôle.
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