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illuminé, ée

part. passé (il-lu-mi-né, née) d'illuminer
  • 1Qui reçoit de la lumière. En ces lieux mal illuminés, Qui voit la longueur de son nez Se peut vanter de bonne vue. [Scarron, Virgile travesti]

    Terme de physique. Corps illuminé, corps qui, n'étant point lumineux par lui-même, le devient en réfléchissant la lumière envoyée par un autre corps.

  • 2Orné d'illuminations. Toute la ville était illuminée.
  • 3 Fig. Qui reçoit une lumière céleste, intellectuelle, morale. Un coeur illuminé d'une grâce céleste. [Rotrou, Véritable Saint Genest] Quand la lumière divine s'est découverte et qu'avec des yeux illumines on se jette dans les voies du siècle, qu'arrive-t-il à une âme qui tombe d'un si haut état ? [Bossuet, Oraisons funèbres] Ces docteurs, illuminés par son Saint-Esprit, sont les véritables trésors de l'Église universelle. [Bossuet, Cornet.]
  • 4 Fig. et substantivement, un illuminé, une illuminée, celui, celle qui est visionnaire en matière de religion. Il ne faut pas s'aviser de dire à un homme les dégoûts de sa maîtresse, ni à vos plaideurs le faible de la cause, ni des raisons à un illuminé. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]

    Noms de certains hérétiques qui se prétendaient éclairés de Dieu d'une manière particulière. La secte des illuminés.

    Se dit quelquefois des frères de la Rose-Croix.

    Disciple des philosophes Saint-Martin et Swedenborg.

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