isoler
vt (i-zo-lé)
- 1Rendre comme une île, séparer de tous les côtés. Il faut isoler les grands monuments pour que l'ordonnance en soit appréciée.
- 2 Fig. Ôter à quelqu'un ses relations. Les maires du palais isolaient les rois francs de leurs sujets.
Les ministres ont toujours cherché à isoler le roi, et il n'y en a aucun qui voulût le voir habiter la capitale
. [Duclos, Mém. rég. Oeuv. t. VI, p. 128, dans POUGENS]Il se dit aussi des choses.
Il serait peut-être aussi nuisible aux progrès des sciences de trop les isoler que de trop les confondre
. [Condorcet, Jussieu.] - 3 Terme de physique. Isoler un corps, le soutenir ou le suspendre avec des substances qui conduisent mal l'électricité, de sorte qu'il garde l'électricité qu'on lui a communiquée.
- 4S'isoler, vpron Se mettre dans l'isolement. Cet homme trouve moyen de s'isoler au milieu de la cour. Vous vous isolez trop.
- 5Être séparé de, perdre ses connexions, en parlant de choses.
Si l'agriculture et le commerce dépérissent, les villes dépériront ; leur prospérité et leur force ne s'isolent point
. [Guizot, Hist. de la civil. 8e leçon.]
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