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moulu, ue

part. passé (mou-lu, lue) de moudre
  • 1Réduit en poudre par la meule. Du blé moulu.
  • 2 Fig. Moulu, ou moulu de coups, qui a été battu. Ah ! monsieur, je suis tout moulu, et les épaules me font un mal épouvantable. [Molière, Les fourberies de Scapin] Termes reçut une fois une grêle de bastonnade de quatre ou cinq Suisses ; il en fut moulu et plusieurs jours au lit. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

    Avoir le corps tout moulu, sentir des douleurs par tout le corps. Sans doute appelez-les ! fatigués, harrassés, moulus de votre façon, n'at-il pas fallu les faire coucher ? [Beaumarchais, Le barbier de Séville, ou La précaution inutile]

  • 3Or moulu, or réduit en très petites parcelles, et dont on se servait pour dorer les métaux.

    Aujourd'hui, or moulu, or en feuille ou en poudre, qui, trituré avec le mercure coulant, donne, même à froid, un amalgame, masse molle comme de la pâte ; c'est avec cet amalgame qu'on exécute la dorure dite en or moulu.

    À présent l'or moulu paraît être une des couleurs particulières de l'or appliqué sur les métaux ; cette couleur est orangée. [Legoarant.]

    On dit, dans le même sens, de l'argent moulu, du cuivre moulu.

  • 4 Terme de chasse. Fumées mal moulues, mal digérées (moulu pour moulé).
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