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navré, ée

part. passé (na-vré, vrée) de navrer
  • 1Blessé. Je suis résolu de vous écrire des lettres toutes pures d'amour, pleines de feux, de flèches et de coeurs navrés. [Voiture, Lettres] Quand ces bergers navrés, tout moites de leur sang.... [Régnier, Dial.]
  • 2 Fig. Navré de douleur, blessé d'une profonde douleur. Père et mère, navrés de douleur sur la dépense..., maudissant l'heure et le jour de son mariage. [Sévigné, 25 oct. 1679]

    Absolument. Très affligé. On passe sa vie à espérer, et on meurt en espérant ; adieu, monsieur, vous m'avez instruit, mais j'ai le coeur navré. [Voltaire, L'homme aux quarante écus] Mais du temple voisin quand la cloche sacrée Annonça qu'un mortel avait quitté le jour, Chaque son retentit dans mon âme navrée. [Millev. Élég. I, 2]

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