objection
nf (ob-jè-ksion ; en vers, de quatre syllabes)	 
- Difficulté qu'on soulève contre une proposition, contre une assertion. Enfin et voici le fort de l'objection : n'y a-t-il pas des choses ajoutées dans le texte de Moïse.... [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]On n'aime point la piété véritable, parce que, contente des biens éternels, elle ne fait pas la fortune de ceux qui la suivent ; c'est l'objection ordinaire que font à Dieu les hommes du monde . [Bossuet, Oraisons funèbres]Dès que je m'aperçois que l'on m'entend, j'aime mieux les objections que les applaudissements ; mais je demande, ou qu'on me laisse dans l'oubli, ou qu'on veuille bien prendre la peine de m'entendre, et de me représenter ensuite tel que je suis . [Dumars. Oeuvr. t. I, p. 150]Je me sentirais assez de force pour oser lui faire respectueusement quelques objections . [Voltaire, Candide, ou L'optimiste]J'aurais de grandes objections à faire sur ce qu'il me propose ; mais j'aime encore mieux une conclusion qu'une objection ; concluez donc, mon cher ami . [Voltaire, Correspondance]Prévoir une objection, c'est la réfuter, sans être obligé d'y répondre . [Duclos, Consid. moeurs, 4]
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OBJECTION. - HIST. Ajoutez : XIIe s. En l'objection de ma question est aoverte cause de raison
. [Li Dialoge Gregoire lo pape]
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