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parafer ou parapher

vt (pa-ra-fé)
  • 1Mettre son paraphe au bas d'un écrit. On paraphe les écritures, de peur qu'on ne puisse en supposer d'autres. [Bossuet, Sermons] Que faites-vous, Clitiphon, dans cet endroit le plus reculé de votre appartement, de si laborieux qui vous empêche de m'entendre ? vous enfilez quelques mémoires, vous collationnez un registre, vous signez, vous paraphez. [La Bruyère, V]
  • 2Mettre son parafe à la marge d'un acte pour les mots changés ou raturés. Marcellin : Et de quoi s'agit-il à présent, monsieur Marcellin ? - Léonard : De lire, parapher et signer. - Marcellin : Eh bien ! lisons, paraphons et signons. [Picard, Les Marionnettes]
  • 3 En termes de palais, parafer ne varietur, se dit d'un officier public qui met son parafe sur un papier, afin que ce papier ne puisse être changé, et qu'on n'en substitue point un autre à la place.

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PARAFER. Ajoutez :
4 Terme de monnayage. Parafer un coin, lui donner, à l'aide de petits poinçons manoeuvrés à la main et enfoncés au marteau, la triple empreinte du point secret, de la marque et du déférent ou différent.
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