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ramification

nf (ra-mi-fi-ka-sion ; en vers, de six syllabes)
  • 1 Terme de botanique. Division d'une tige en plusieurs rameaux.

    Se dit aussi très souvent des divisions elles-mêmes.

    Disposition des branches. La ramification du chêne.

  • 2 Terme d'anatomie. Mode suivant lequel se divisent les artères, les veines, les nerfs ; ces divisions elles-mêmes. Les parties étaient injectées de façon que les dernières ramifications des vaisseaux, plus fines que des fils d'araignée, devenaient visibles, et, ce qui est encore plus étonnant, ne l'étaient pas quelquefois sans microscope. [Fontenelle, Ruysch.] On observait des ramifications de vaisseaux d'un blanc argenté qui ne pouvaient être prises que pour des trachées. [Bonnet, Hist. nat. mém. Oeuv. t. III, p. 27, dans POUGENS]
  • 3On s'en sert en parlant des mines. Ramification des filons.
  • 4 Fig. Subdivisions d'une science, d'un sujet, d'une matière. Suivre son sujet dans toutes ses ramifications.
  • 5 Fig. Se dit d'une secte, d'un complot. Les ramifications de cette secte s'étendaient très loin. Les colons découvrirent les traces d'un complot parmi les noirs, et l'on disait qu'il avait des ramifications chez les sauvages. [Chateaubriand, Les Natchez] La police va découvrir une grande conspiration qui aura, dit-on, de grandes ramifications dans les provinces et dans l'armée. [Courier, Livret.] [Un complot] dont les ramifications, partant de Rouen... s'étendent jusqu'à Vire.... en traversant.... Falaise. [Delavigne, Cons. rapp. I, 9]
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