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refleurir

vi (re-fleu-rir)
  • 1Se couvrir de nouveau de fleurs. L'oranger a refleuri.

    Fig. Reprendre de l'éclat, redevenir en faveur. M. le Tellier fit revivre ces rigoureuses épreuves qui feront refleurir les lois et l'éloquence de nos pères. [Fléchier, Oraisons funèbres] Il s'est appliqué à faire refleurir le commerce, qui languissait tous les jours de plus en plus. [Fénelon, Télémaque] Par la vie solitaire de Bernard, le désert refleurit, et l'état monastique reprend son ancienne gloire. [Fénelon, t. XXVII, p. 223] La lettre qu'il [Julien] écrivit à Arsace, pontife de la Galatie, nous apprend de quelle manière il se prenait à faire refleurir le paganisme. [Fontenelle, Histoire des oracles] Aujourd'hui la grandeur de Samarcande est tombée avec les sciences ; ce pays, occupé par les Tartares-Usbecs, est redevenu barbare, pour refleurir peut-être un jour. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Là sont nos rêves pleins de charmes.... Là refleuriront nos jeunesses ; Et les objets de nos tristesses à nos regrets seront rendus. [Lamartine, Méditations poétiques]

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir quand on veut marquer l'acte : Ces plantes ont refleuri avant la pluie ; avec l'auxiliaire être, quand on veut marquer l'état : Ces plantes sont refleuries depuis quelques jours.

  • 2 vt Dans le langage familier, rendre un teint fleuri. Si je vois de nos vieux guerriers Qui n'ont plus, malgré leurs lauriers, De quoi boire à la France, Je refleuris encor leur teint. [Béranger, Vivand.]

+

REFLEURIR.
2 vt Ajoutez :

Fig. L'auteur de Robert Emmet a ce don ; il refleurit ce qu'il touche. [A. Claveau, Journ. offic. 30 avril 1874, p. 3015, 2e col.]

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