réconcilié, ée
part. passé (ré-kon-si-li-é, ée) de réconcilier
- 1Ramené à l'amitié, à la paix.
Les charmes de l'amour réconcilié qui valent presque ceux de l'amour naissant
. [Voltaire, La princesse de Babylone]Je serai du moins réconciliée avec moi-même, si je ne puis l'être avec mon mari
. [Marmontel, Contes moraux]Tout à coup le bruit des armes cesse, et les peuples, réconciliés ou vaincus, viennent se perdre dans le peuple romain
. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]Ennemis réconciliés, ennemis qui ont renoncé réciproquement à leur inimitié.
Il [saint Louis] les regarda [les rebelles] comme des amis acquis, non pas comme des ennemis réconciliés
. [Fléchier, Panégyr. St Louis.]Henri [roi d'Espagne en 1474], après un de ces raccommodements, fut attaqué d'un mal violent dans un repas que lui donnaient quelques-uns de ses ennemis réconciliés, et mourut bientôt après
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]PROVERBE
Il ne faut se fier à un ennemi réconcilié. - 2Qui a fait la paix avec Dieu.
Tremblez, âmes réconciliées qui renoncez si souvent à la grâce de la pénitence
. [Bossuet, Oraisons funèbres]
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