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réplétion

nf (ré-plé-sion ; en vers, de quatre syllabes)
  • 1Surcharge d'aliments. On est plus souvent malade de réplétion que d'inanition.
  • 2Abondance de sang et d'humeur. Si ma mère s'était abandonnée au régime de ce bonhomme.... elle ne serait point tombée dans cette maladie, qui ne vient que d'une réplétion épouvantable d'humeurs. [Sévigné Ch. dans SÉV. 3 févr. 1676] Il embarrasse tout le monde, ne se contraint pour personne, ne plaint personne, ne connaît de maux que les siens, que sa réplétion et sa bile. [La Bruyère, XI]

    Fig. Roquebrune en manqua mourir de réplétion d'amour. [Scarron, Le Roman comique] Vous savez bien que le médecin me dit hier devant vous, que j'avais une réplétion de paroles si excessive, que si je n'y donnais ordre.... [Baron, Homme à bonnes fort. I, 4]

  • 3Anciennement, en termes de bénéfices, l'état d'un gradué qui était rempli, c'est-à-dire qui avait obtenu un bénéfice en vertu de ses grades.

REMARQUE

Notez la différence de prononciation entre replet et réplétion.

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