sautillant, ante
adj. (sô-ti-llan, llan-t', ll mouillées, et non sô-ti-yan)
- Qui sautille, qui ne fait que sautiller. Des enfants sautillants.
Fig.
Une sorte de modulation qui fait que le discours n'a rien de dur ni de lâche, rien de trop long ni de trop court, rien de pesant ni de sautillant
. [D'olivet, Pros. franç. V, 2]Il [l'auteur de l'A B C] trouve Fénelon trop languissant, et Montesquieu trop sautillant
. [Voltaire, Correspondance]Par là vous voyez que sa conduite doit être inégale et sautillante, quelques instants impétueuse et presque toujours molle ou nulle
. [Rousseau, Rousseau juge de Jean-Jacques. Dialogues]L'abbé léger, l'auguste prélat, l'officier sautillant
. [Grimm, Corresp. t. II, p. 162]L'anapeste, alors assujetti par la gravité du spondée, n'est plus que coulant et rapide, et cesse d'être sautillant
. [Marmontel, Oeuv. t. V, p. 216]
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