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sonneur

nm (so-neur)
  • 1Celui qui sonne les cloches. J'ai fait comme les sonneurs quand il tonne : j'ai chassé la nuée, me souciant fort peu du lieu où elle éclatera hors de chez vous. [Louville, Mém. secrets, t. II, p. 220, édit. 1818]

    Fig. Si on savait en France imposer silence à ces sonneurs de tocsin, ils n'auraient ni partisans, ni imitateurs. [D'alembert, Lett. au roi de Pr. 11 mai 1781]

    Il boit comme un sonneur, se dit d'un homme qui boit beaucoup, d'un ivrogne.

  • 2Sonneur de trompette, celui qui joue de la trompette. Si, pendant le temps qu'il est dans la chambre du malade, il entend la trompette qui sonne la charge, ah ! dit-il avec imprécation, puisses-tu être pendu, maudit sonneur, qui cornes incessamment ! [La Bruyère, Théophr. XX] L'âne, excellent sonneur, Misène d'Arcadie, Devait appeler Mars, et, par sa voix hardie, Rendre le combat plus sanglant. [Lamotte, Fabl. II, 18] Une troupe de racleurs et de sonneurs de cor saxons, chassés de leur pays par Luc [le roi de Prusse], composaient mon orchestre. [Voltaire, Correspondance]
  • 3Se dit pour ménétrier. Je m'appelle Jean Huriel, fils de Sébastien Huriel, maître sonneur très renommé, G. SAND, les Maîtres sonneurs, 9e veillée.
  • 4Espèce de courlis. Le sonneur est de la grosseur d'une poule ; son plumage est noir, avec des reflets d'un beau vert. [Buffon, Oiseaux]
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