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souffleter

vt (sou-fle-té. Le t se double quand la syllabe qui suit est muette : il soufflette, il soufflettera)
  • 1Donner un soufflet à quelqu'un. Ainsi je crois, monsieur, qu'un soufflet qui se donne D'une main attachée à choisir la personne, Offense beaucoup plus que quand le souffletant S'emporte à souffleter sans connaître.... [Hauteroche, Les Nobles de province] Elle avait au bout de ses manches Une paire de mains si blanches, Que je voudrais en vérité En avoir été souffleté. [Scarron, Poés. div. Oeuvr. t. VII, p. 139, dans POUGENS] On le veut lier [Jésus], il présente les mains ; on le veut souffleter, il tend les joues. [Bossuet, Sermons] Depuis la veille du dimanche des Rameaux jusqu'à la seconde fête de Pâques, il était permis dans la ville de Béziers de souffleter tous les juifs qu'on rencontrait. [Saint-foix, Ess. Paris, Oeuvr. t. v, p. 370, dans POUGENS]

    Absolument. Et moi, je ne crois pas Qu'il soit digne du peuple en qui Dieu se reflète De joindre au bras qui tue une main qui soufflette. [Hugo, Les voix intérieures]

  • 2 Fig. Faire insulte à. Souffleter le bon sens, la raison.
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