souillure
nf (sou-llu-r', ll mouillées, et non souyu-r')	 
- 1Ce qui souille, ce qui salit. Des vêtements couverts de souillures.Chez les Juifs, souillures légales, l'impureté contractée soit par quelque maladie, soit par certains accidents. Vous apprendrez aux enfants d'Israël à se garder de l'impureté, afin qu'ils ne meurent point dans leurs souillures . [Sacy, Bible, Lévit. XV, 31]En un sens analogue. Tu vas parcourir les pays habités par les chrétiens ; il est impossible que tu n'y contractes bien des souillures . [Montesquieu, Lettres persanes]
- 2 Fig. Ce qui est comparé à une souillure, à une tache. Chaque instant de ma vie est chargé de souillures . [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur]Le sang de Jésus-Christ est plus puissant pour laver nos souillures, que notre corruption ne saurait l'être pour en contracter . [Massillon, Carême, Lazare.]Comment ce qui passe par des oreilles impures, ne contracterait-il pas leur souillure ? au contraire, un peuple de bonnes moeurs a des termes propres pour toutes choses . [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]Je me conservai pur de toute souillure jusqu'à l'âge où les tempéraments les plus froids et les plus tardifs se développent . [Rousseau, Les confessions]Pour nettoyer les corps infectés de souillures, Je vais mettre mon doigt sur toutes les blessures . [Barbier, Il Pianto.]
- rechercher






