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souillé, ée

part. passé (sou-llé, llée, ll mouillées, et non sou-yé, yée) de souiller
  • Couvert de ce qui tache Si l'on répand de l'eau de ces vaisseaux souillés sur la viande dont vous mangerez, elle deviendra impure. [Sacy, Bible, Lévit. XI, 34] On dit que, tout souillé de cendre et de poussière, Un jour il prononça cette horrible prière.... [Voltaire, La Henriade]

    Fig. Le véritable amour jamais n'est mercenaire, Il n'est jamais souillé de l'espoir de salaire. [Corneille, Pertharite, roi des Lombards] Jugurtha, roi de Numidie, souillé du meurtre de ses frères. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] De son amour pour toi [Jérusalem] ton Dieu s'est dépouillé, Ton encens à ses yeux est un encens souillé. [Racine, Athalie] Il [Jésus] vient renouveler toute la nature, sanctifier ce qui était souillé, fortifier ce qui était faible. [Massillon, Petit carême] Il ne restait rien d'honnête dans une âme souillée, aucune force dans une âme flétrie par la volupté. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque]

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