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stade

nm (sta-d')
  • 1 Terme d'antiquité. Mesure itinéraire valant 180 mètres. Comme, outre ces ports, les trois murailles renferment encore une foule de maisons, de temples et de monuments de toute espèce, on peut dire que l'enceinte totale de la ville [Athènes] est de près de deux cents stades. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]
  • 2Carrière où les Grecs s'exerçaient à la course, et qui avait un stade de longueur. On appelait en général stade chez les Grecs l'endroit où les athlètes s'exerçaient entre eux à la course, et celui où ils combattaient sérieusement pour le prix. [Rollin, Histoire ancienne] Comme la lice ou la carrière destinée aux jeux athlétiques n'avait d'abord qu'un stade de longueur, elle prit le nom de sa propre mesure, et s'appela le stade, soit qu'elle eût précisément cette étendue, soit qu'elle fût beaucoup plus longue. [Rollin, ib.] Le stade est une chaussée de six cents pieds de long, et d'une largeur proportionnée ; c'est là que se font les courses à pied, et que se donnent la plupart des combats. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]
  • 3 Terme de médecine. Chaque période d'une maladie intermittente. Il est dans le stade du froid, du chaud.

REMARQUE

Molière a fait ce mot féminin : Pour le prince, entre tous sans peine on le remarque, Et d'une stade loin il sent son grand monarque, Mélic. I, 3. C'est un archaïsme.

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