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subordination

nf (sub-or-di-na-sion ; en vers, de six syllabes)
  • 1Certain ordre établi entre les personnes, et qui fait que les unes dépendent des autres. La subordination maintient la discipline dans les armées. L'esprit de subordination. Il n'y aura plus sur la terre ni police, ni sûreté, ni subordination, ni société réglée, ni principes certains de bonnes moeurs. [Fénelon, Dialogues des morts]
  • 2 Particulièrement. Dépendance d'une personne à l'égard d'une autre. Il est toujours demeuré dans une grande subordination à l'égard d'un tel. Il [Lysandre] devait se souvenir qu'il n'est jamais permis à un inférieur de sortir des bornes d'une juste subordination. [Rollin, Histoire ancienne] Rien ne donne plus de force aux lois que la subordination extrême des citoyens aux magistrats. [Montesquieu, L'esprit des lois] Songez qu'il est mon colonel, qu'il serait dangereux de m'exposer à manquer à la subordination. [A. Duval, Projet de mar. sc. 15]
  • 3Dépendance où certaines choses sont à l'égard de quelques autres. La subordination de la pharmacie à la médecine, de la gravure à la peinture. Ce ne sont que des biens subordonnés au premier bien qui est le salut ; d'où il s'en suit que je ne dois les désirer qu'avec cette subordination. [Bourdaloue, Pensées, I, 40] La subordination des idées est altérée à proportion qu'on se conforme moins à leur plus grande liaison. [Condillac, Conn. hum. II, I, 12] Vous voyez dans une montre une subordination d'effets et de causes : l'aiguille est mue.... [Condillac, Gramm. Préc. des leç. prél. art. 5] Dans un tableau bien fait, il y a une subordination sensible entre toutes les parties. [Condillac, Art d'écr. II, 14]
  • 4 Terme de grammaire. La dépendance d'un verbe par rapport à un autre mot de la même phrase. Syntaxe de subordination.
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