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tempérance

nf (tan-pé-ran-s')
  • 1Modération. S'il faut de la tempérance dans la sagesse, il en faut aussi dans les précautions qu'elle inspire. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse]
  • 2 Particulièrement. Vertu qui modère les passions et les désirs, et surtout les désirs sensuels. Là [dans l'amour de Dieu] se trouve la tempérance parfaite ; car on ne peut plus goûter les plaisirs des sens qui dérobent à Dieu les coeurs et l'attention des esprits. [Bossuet, Oraisons funèbres] La tempérance, disait un ancien, est la meilleure ouvrière de la volupté. [Fénelon, Traité de l'éducation des filles] Dans un climat où l'imagination est si vive, où les passions sont si ardentes, la prudence devait être la première qualité d'esprit ; la tempérance, la première du coeur. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]
  • 3Plus particulièrement, modération dans le boire et le manger. Les bêtes ne tombent point dans les excès infâmes où l'homme se laisse entraîner ; si elles n'ont pas la tempérance par raison et par vertu, du moins l'ont-elles par un instinct de la nature. [Bourdaloue, 6e dim. après la Pentec. Dominic. t. III, p. 22] Je ne me doutais pas que la tempérance fût la nourrice du génie, et cependant rien n'est plus véritable. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]

    Société de tempérance, titre de certaines associations, fondées aux États-Unis et en Angleterre, à l'effet d'arrêter l'abus des boissons spiritueuses.

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