traversier, ière
adj. (tra-vèr-sié, siè-r')
- 1Qui traverse. Rue traversière.
Flûte traversière, flûte dont on joue en la mettant presque horizontalement sur les lèvres, dite aussi flûte allemande, ou, simplement, flûte.
Il sifflait les petites flûtes [les imitait en sifflant], il roucoulait les traversières, criant, chantant, se démenant comme un forcené
. [Diderot, Le neveu de Rameau] - 2 Terme de marine. Vent traversier, ou, substantivement, le traversier. Le traversier est un terme dont on se sert dans cette mer [Méditerranée], qui signifie le vent qui entre directement par l'embouchure d'un port ou d'une rade où l'on est mouillé, et contre lequel on se précautionne, étant ordinairement le plus à craindre, Portulan de la Méditerranée, dans JAL.
- 3 nm Traversier, verge qui forme la croix du haut d'une bannière.
Nom que les tisserands donnent à des bâtons qui soutiennent plusieurs cordes, et qui opèrent la communication des marches avec les lames.
- 4Traversier, sorte de pinnule mobile qu'on nomme plus ordinairement curseur.
- 5 Terme de marine. Traversier, nom d'un petit navire en usage au XVIIe siècle, et servant aux petites traversées, au cabotage et quelquefois à la pêche. Comme il importe qu'ils [des gardes de marine de Rochefort] arrivent promptement audit port de Brest, ne manquez pas de les faire embarquer sur un traversier, Seignelay à Demuyn, 1679, dans JAL.
On dit aussi : barque traversière.
- 6 nf Traversière, cordage fixé au diamant d'une ancre, pour la traverser.
Cordages qui, dans les ponts militaires, retiennent les corps de support flottants entre eux ou à la rive.
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