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violenter

vt (vi-o-lan-té)
  • 1Faire faire par force. On l'a violenté pour quitter l'échafaud. [Corneille, Polyeucte] Et sans violenter et les corps et les âmes On ne peut vaincre le péché. [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ] Je n'ai jamais cherché à violenter votre inclination. [Boursault, Lett. nouv. t. II, p. 121, dans POUGENS] De quoi se mêlent les théologiens de tyranniser les esprits, et d'exciter les princes à employer la force pour violenter la croyance ? [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]

    Fig. Rien n'y est violenté [dans cette pièce] par les incommodités de la représentation. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste]

  • 2Se violenter, vpron Se faire violence. Mais ce qui m'en déplaît et qui me désespère, C'est de perdre la soeur pour éviter le frère, Et me violenter à fuir ton entretien, Puisque te voir encor, c'est m'exposer au sien. [Corneille, la Place roy. I, 1]

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3Violenter de, contraindre à. Il [le maréchal d'Ancre] fit emprisonner mon cousin, le prince de Condé, chassa les autres princes, me violenta d'aller en mon parlement pour les déclarer criminels. Véritable récit de ce qui s'est passé au Louvre, Paris, 1617, p. 8]
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