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zest

(zèst')
  • 1Interjection familière et ironique dont on se sert pour repousser ce que dit une personne. Il se vante de cela : zest!

    On trouve aussi zeste. Je le savais bien, moi, que, dès qu'elle parlerait, toutes vos belles résolutions, zeste! [Brueys, Muet, I, 10]

    Elle indique aussi la promptitude. Zest! me voilà rendu.

    On trouve aussi zeste. Zeste, je me mariai toute seule en mon petit particulier, et je m'en suis fort bien trouvée au moins. [Dancourt, la Gazette, sc. 6] Et zeste! si quelqu'un vous pouvait prendre au mot, Vous diriez : serviteur, je ne suis pas si sot. [Destouches, Le philosophe marié] Tandis qu'il lui contait son glorieux martyre, zeste, j'ai franchi le pas de la porte. [Legrand, Belphégor, II, 3] La nuit, si madame est incommodée, elle sonnera de son côté ; zeste, en deux pas tu es chez elle. [Beaumarchais, Le mariage de Figaro, ou La folle journée]

  • 2 Familièrement. Être entre le zist et le zest, être fort incertain sur le parti qu'on doit prendre.

    Il se dit aussi d'une chose qui n'est ni bonne ni mauvaise. Il n'est pas assez dépourvu d'esprit pour être tout à fait un sot.... il est entre le zist et le zest. [Carmontelle, Prov. Entr'actes, t. IV, p. XXXI, dans POUGENS]

    Zist est la forme variée de zest ; et le zist et le zest, c'est, comme on dit, bonnet blanc et blanc bonnet.

  • 3Faire zist et zeste, s'est dit pour agiter vivement, çà et là. Devant vous faire et ziste et zeste avec sa pique. [Champmeslé, le Parisien, II, 8]
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