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éclipsé, ée

part. passé. (é-kli-psé, psée)
  • 1Obscurci par l'interposition d'un corps céleste. Le soleil éclipsé par la lune. La lune éclipsée par la terre. Et par tout l'univers sa lumière [du soleil] éclipsée. [Tristan, La Marianne]
  • 2 Fig. En parlant des choses, qui a subi une sorte d'éclipse, d'obscurcissement. Des murs de Constantin la splendeur éclipsée. [Voltaire, Le fanatisme, ou Mahomet le Prophète] Tu connais, cher ami, mes grandeurs éclipsées. [Voltaire, Les Scythes] Que dis-je ? sa raison souvent est éclipsée. [Ducis, Hamlet]
  • 3Qui n'existe plus, qui a disparu. Mais sitôt que d'un trait de ses fatales mains La parque l'eut rayé [Molière] du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. [Boileau, Epîtres] Ces jours si beaux et si tôt éclipsés. [Malfil. Narcisse, I] Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées ; Je les vois, je les vois ; elles me disent : viens, Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées, Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées. [Hugo, Les orientales]
  • 4En parlant des personnes, rejeté dans une situation inférieure. Éclipsé par un rival plus heureux.
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