épauler
vt (é-pô-lé)
- 1Rompre, démettre l'épaule, en parlant des animaux. Épauler un sanglier.
- 2Prêter l'épaule, assister, aider à. Je vous épaulerai de mon crédit.
C'est bien la moindre chose que nous devions faire que d'épauler de nos louanges le vengeur de nos intérêts
. [Molière, L'impromptu de Versailles] - 3 Terme de guerre. Épauler des troupes, les mettre à l'abri du feu de l'ennemi par un épaulement.
- 4Épauler un fusil, l'appuyer contre l'épaule pour faire feu.
- 5 Terme de coutellerie. Faire baisser une partie et monter l'autre à l'aide de la lime et du marteau.
Terme de menuisier. Diminuer la largeur d'un tenon pour qu'elle soit égale à celle de la mortaise.
- 6S'épauler, vpron En parlant des quadrupèdes, se blesser à l'épaule. Ce cheval s'est épaulé.
Terme d'horticulture. Un arbre s'épaule, quand il périt d'un côté et porte sa séve du côté opposé.
- 7S'épauler, se donner réciproquement de l'appui, du secours.
J'y consens, repartit-il : je vais à mon rendez-vous, et nous nous épaulerons s'il en est besoin
. [Lesage, Histoire de Gil Blas de Santillane] - 8Terme militaire. S'épauler, se couvrir d'un épaulement.
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ÉPAULER. - HIST. XIIIe s. Ajoutez : Et s'il i a aucun qui cheval ait tués Qu'il n'ait sur quoi monter, ou cheval espaulés
. Brun de la Montaigne, V. 2614, éd. P. Meyer, Paris, 1875]
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