Dans toutes les assemblées qui s'étaient tenues jusqu'alors dans le parti, dès que Luther y était et qu'il avait parlé, Mélanchthon nous apprend lui-même que les autres n'avaient qu'à se taire, et tout était fait |
Var. IV, § 33 |
fait, aite [1] |
Il traita durement le peuple par voie de fait |
Hist. III, 7 |
fait [2] |
Comme mon intention est de vous faire observer dans cette suite des temps celle de la religion et celle des grands empires ; après avoir fait aller ensemble, selon le cours des années, les faits qui regardent ces deux choses.... |
Hist. Dessein général. |
fait [2] |
Après cela, quelque partie de l'histoire ancienne que vous lisiez, tout vous tournera à profit ; il ne passera aucun fait dont vous n'aperceviez les conséquences |
ib. |
fait [2] |
M. Claude allait au fait et se présentait à la difficulté sans reculer |
Conf. avec Claude, 2 |
fait [2] |
Il y avait plus d'ambition que de religion dans son fait |
Var. 10 |
fait [2] |
Théglath-Phalasar, premier roi d'Assyrie ou de Ninive, qui réduisit à l'extrémité le royaume d'Israël, et détruisit tout à fait celui de Syrie |
Hist. I, 7 |
fait [2] |
Une vive image des dangereuses insinuations et des détours fallacieux de l'esprit malin |
Hist. II, 1 |
fallacieux, euse |
Dieu s'émeut plus sensiblement sur les pécheurs convertis, qui sont sa nouvelle conquête ; mais il réserve une plus douce familiarité aux justes, qui sont ses anciens et perpétuels amis |
Marie-Thér. |
familiarité |
Polybe, que son étroite familiarité avec les Romains faisait entrer si avant dans le secret des affaires |
Hist. III, 6 |
familiarité |
Quelle autre a mieux pratiqué cet art obligeant qui fait qu'on se rabaisse sans se dégrader, et qui accorde si heureusement la liberté avec le respect ? douce, familière, agréable autant que ferme et vigoureuse.... |
Reine d'Anglet. |
familier, ière |
Elle vit qu'elle allait unir la maison de France à la royale famille des Stuarts |
Reine d'Anglet. |
famille |
N'en doutons pas, chrétiens : Dieu a préparé dans son conseil éternel les premières familles, qui sont la source des nations, et, dans toutes les nations, les qualités dominantes qui devaient en faire la fortune ; il a aussi ordonné dans les nations les familles particulières dont elles sont composées, mais principalement celles qui devaient gouverner ces nations et en particulier, dans ces familles, tous les hommes par lesquels elles devaient ou s'élever ou se soutenir ou s'abattre |
Marie-Thér. |
famille |
Leurs opinions [des anabaptistes] mêlées au calvinisme ont fait naître les indépendants, qui n'ont point eu de bornes ; parmi lesquels on voit les trembleurs, gens fanatiques qui croient que toutes leurs rêveries leur sont inspirées |
Reine d'Anglet. |
fanatique |
Rois qu'il fit et défit à sa fantaisie |
Hist. I, 11 |
fantaisie |
Sans s'effrayer de ce qu'on dirait, sans craindre, comme autrefois, ce vain fantôme des âmes infirmes dont les grands sont épouvantés plus que tous les autres, la princesse palatine parut à la cour si différente d'elle-même |
Anne de Gonz. |
fantôme |
Les hérétiques faisaient un fantôme de l'Incarnation |
Var. X |
fantôme |
Ses critiques sont farcies d'erreurs |
Lett. 267 |
farci, ie |
Sans envie, sans fard, sans ostentation, toujours grand dans l'action et dans le repos, il parut à Chantilly comme à la tête des troupes |
Louis de Bourbon |
fard |
Mon discours, dont vous vous croyez peut-être les juges, vous jugera au dernier jour ; ce sera un nouveau fardeau, comme parlaient les prophètes ; et, si vous n'en sortez plus chrétiens, vous en sortirez plus coupables |
Anne de Gonz. |
fardeau |
Ils soutinrent le fardeau de tant de guerres |
Hist. I, 10 |
fardeau |
Ils ne songent point à donner des bornes à leurs passions ; au contraire, ils les traitent délicatement.... ils nourrissent ces bêtes farouches |
Sermons, Vêture, Mlle de Bouillon, 2 |
farouche |
Cranmer lui-même entendit raison sur ce sujet, et il écouta Calvin, qui lui parlait des illusions dont Osiandre fascinait les autres et se fascinait lui-même |
Variat. VIII, § 13 |
fasciner |
Benadad était un roi timide et vain qui n'avait que du faste et de l'orgueil |
Polit. IX, VI, 8 |
faste [1] |
Vint enfin le moment du festin fatal de la reine [Esther], dont le favori [Aman] s'était tant enorgueilli |
Polit. X, III, 5 |
fatal, ale |
Il faut encore qu'il [Alexandre] se trouve dans tous nos panégyriques ; et il semble par une espèce de fatalité glorieuse à ce conquérant qu'aucun prince ne puisse recevoir de louanges qu'il ne les partage |
Louis de Bourb. |
fatalité |
Ces ouvrages avaient été achevés sans fatiguer les sujets |
Hist. III, 3 |
fatiguer |
Si par la crainte de ce mal [le mal mêlé au bien] on voulait ôter le bien, on renverserait tout, et on ferait aussi mal que celui qui, voulant faucher l'ivraie, emporterait le bon grain avec elle |
Lett. abb. 50 |
faucher |
On aimera mieux qu'un faussaire [un homme qui aurait fabriqué les prophéties] soit prophète, qu'Isaïe, ou que Jérémie, ou que Daniel [le soit] |
Hist. III, 13 |
faussaire |
Que nous nous pardonnons aisément nos fautes quand la fortune nous les pardonne ! |
Reine d'Anglet. |
faute |
Les plus expérimentés dans les affaires font des fautes capitales |
ib. |
faute |
À faute de trouver les lieux propres |
Hist. III, 6 |
faute |
Je serai sans faute à Paris mercredi |
Lett. quiét. 458 |
faute |
Cette fausse imagination [croire que Dieu ne gouverne pas les choses humaines] est détruite par la claire notion qu'on a de Dieu |
Lib. arb. 3 |
faux, fausse [1] |
Il est faux d'abord qu'un soldat chrétien soit coupable de la mort de Julien ; aucun historien ni païen, ni chrétien, ne le dit |
Var. 1er disc. § 7 |
faux, fausse [1] |
Ce lui serait trop d'affaire de chercher des faux-fuyants à tous les mauvais pas où il s'engage |
Avert. 6 |
faux-fuyant |
C'est la question que l'auteur suppose sans preuve décidée en sa faveur |
Var. 2e instr. § 83 |
faveur |
Il écrivit au sénat en faveur des chrétiens |
Hist. I, 10 |
faveur |
Les Juifs rétablissaient leur temple et commençaient à relever Jérusalem sous les favorables édits des rois de Perse |
Polit. X, III, 2 |
favorable |
Les stoïciens, qui leur étaient opposés [aux épicuriens], contre lesquels saint Paul disputa aussi, n'avaient pas une opinion plus favorable à la divinité, puisqu'ils faisaient un dieu de leur sage et même le préféraient à leur Jupiter |
Polit. VII, II, 4 |
favorable |