Oeuvres et citations de Jean Le Rond D'ALEMBERT

1544 citations de l'auteur Jean Le Rond D'ALEMBERT (Page 13 sur 39)

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Citation Œuvre Entrée
Ma tête, fatiguée et presque épuisée par quarante ans de méditations profondes Lett. au roi de Pr. 15 août 1776 méditation
Rameau nous a donné non la meilleure musique dont il fût capable, mais la meilleure que nous pussions supporter Lib. de la mus. Oeuvres, t. III, p. 342, dans POUGENS. meilleur, eure
La nature, qui, en nous condamnant à vivre, nous a laissé deux précieuses ressources, la mort pour finir les maux qui nous déchirent et la mélancolie pour nous faire supporter la vie dans les maux qui nous flétrissent Tomb. l'Espinasse. mélancolie
Vous êtes à la fois gaie et mélancolique, mais gaie par votre naturel, et mélancolique encore par réflexion Portr. de Mlle de l'Espinasse. mélancolique
Le cinquième volume de mes Mélanges ne paraît point encore ici Lett. à Voltaire, 6 avr. 1767 mélange
J'aurais autant aimé ne pas voir mes chers compatriotes mêlés dans cette plaisanterie Lett. roi de Prusse, 9 oct. 1772 mêlé, ée
Que la postérité serait surprise de voir les Voltaire et les Montesquieu déchirés dans la même page où l'écrivain le plus médiocre est célébré ! Mél. litt. Oeuv. t. III, p. 275, dans POUGENS même
Avec de si rares talents pour l'éloquence, la nature avait doué Bossuet d'une mémoire prodigieuse Éloges, Bossuet. mémoire [1]
Nous avons déjà dit que la mémoire de Crébillon était surprenante : elle le fut jusqu'à la fin de sa vie, il n'écrivait jamais ses pièces qu'au moment où il fallait les faire représenter Éloges, Crébillon. mémoire [1]
Vous ne me dites rien du mémoire de M. de la Chalotais : c'est, à mon avis, un terrible livre contre les jésuites, d'autant plus qu'il est fait avec modération Lett. à Voltaire, 21 mars 1762 mémoire [2]
Nous avons bien des confrères qui menacent ruine, l'abbé Alary, le président Hénault, Paradis de Moncrif, qui sera bientôt Moncrif de Paradis Lett. à Voltaire, 25 janv. 1778 menacer
Les amis de la Motte se plaignaient qu'il n'était pas assez ménagé dans cette pièce, et peut-être leurs plaintes n'étaient-elles pas sans fondement Éloges, Lachaussée. ménagé, ée
Les égards supposent, dans ceux pour qui on les a, des qualités réelles ; les ménagements, de la puissance ou de la faiblesse ; les attentions, des liens qui les attachent à nous ; la circonspection, des motifs particuliers ou généraux de s'en défier Synon. Oeuv. t. III, p. 316, dans POUGENS ménagement
Il ménage à l'esprit des espèces de repos que tout écrivain qui veut être lu et goûté doit avoir soin de placer de distance en distance, surtout s'il écrit pour des Français Éloges, l'abbé Dubos. ménager [1]
Le vrai courage est celui qui combat les ridicules et les vices, ménage les personnes et obéit aux lois Essai sur la soc. des gens de lettres, Oeuv. t. III, p. 92, dans POUGENS. ménager [1]
Ménagez-vous, sire, et conservez-vous pour vos peuples Lett. au roi de Prusse, 14 nov. 1776 ménager [1]
Il est aisé de voir que la ligne menée du soleil à la lune fait presque toujours un angle avec la ligne menée du soleil à la terre Disc. prélim. Syst. monde, Oeuvr p. 83, dans POUGENS. mené, ée
Il y a plus de six ans, mon cher et illustre maître, que je ne lis point les sottises menstruelles du Garasse de Trévoux ; mais j'entends dire qu'elles n'ont point dégénéré Lett. à Voltaire, 24 fév. 1759 menstruel, elle
La postérité eût ignoré jusqu'aux noms de Bavius et Mévius, si Virgile n'avait eu la faiblesse d'en faire mention dans un de ses vers Ess. sur la soc. des gens de lett. Oeuv. t. 45, dans POUGENS. mention
Il ne faut pas que les jansénistes s'y méprennent : si on a détruit la société [des jésuites], ce n'est ni par amour pour eux ni par estime Destr. des jésuites, Oeuv. t. V, p. 187, dans POUGENS. méprendre (se)
Dieu merci, les ennemis de la raison sont aussi bêtes que fanatiques Lett. au roi de Pr. 3 juill. 1778 merci
On montrait, il n'y a pas encore longtemps, dans un petit collége de Paris, la chambre très mesquine que le futur cardinal [Dubois] y habitait ; cette chambre n'était pas aussi révérée que l'a été celle d'Érasme au collége de Montaigu Art. du card. Dubois. mesquin, ine
La mesure manque à notre musique par plusieurs raisons : par l'incapacité de la plupart de nos acteurs, par la nature de notre chant, par celle des prétendus agréments dont nous le chargeons, et qui ne servent qu'à en troubler la marche ; enfin par le peu de soin que nous avons de donner aux mouvements lents une mesure marquée Lib. de la mus. Oeuv. t. III, p. 399, dans POUGENS mesure
Ma réponse a été bien simple ; si M. Tronchin veut vous la communiquer, je me flatte que vous la trouverez raisonnable et mesurée Lett. à Voltaire, 11 janv. 1758 mesuré, ée
La pièce, comme nous l'avons dit, était très mesurée dans ses expressions, quoique galante Éloges, St-Aulaire, note 4 mesuré, ée
On peut regarder la métaphysique comme un grand pays dont une petite partie est riche et bien connue, mais confine de tous côtés à de vastes déserts où l'on trouve seulement de distance en distance quelques mauvais gîtes, prêts à s'écrouler sur ceux qui s'y réfugient Mélanges de litt. d'hist. et de philos. t. V, § 1 métaphysique
La métaphysique a pour but d'examiner la génération de nos idées Éléments de philos. ch. 13 métaphysique
Je ne sais quelle métaphysique du coeur s'est emparée de nos théâtres ; s'il ne fallait pas l'en bannir entièrement, encore moins fallait-il l'y laisser régner Disc. prélim. Encycl. Oeuv. t. I, p. 290, dans POUGENS métaphysique
et a produit la science qu'on appelle météorologie Explic. syst. conn. hum. Oeuv. t. I, p. 340, dans POUGENS. météorologie
Cette méthode de fixer les idées en développant leur formation doit être souvent préférée en philosophie à ce qu'on appelle définition proprement dite, même dans les cas où il s'agit de définir Mélanges, etc. t. V, § 11 méthode
Cette multitude qui ne va pas au théâtre pour observer au microscope les fibres du coeur humain, mais pour en voir à découvert les mouvements et les efforts Élog. Mariv. microscope
Le roi m'en a remercié ; mais les ennemis de la philosophie et des lettres ont fait la mine : je vous laisse à penser si je m'en soucie Lett. à Voltaire, 17 décemb. 1768 mine [1]
L'oiseau-mouche, cette charmante miniature Velleius Paterculus, cet écrivain si plein d'esprit, et qui est, si on peut employer cette expression, la miniature de Tacite, comme Florus est celle de Salluste Apolog. de Clerm. Tonn. note 6 miniature
Vous ne sauriez apporter dans cet ouvrage [le Commentaire sur Corneille] trop de soin, d'exactitude et même de minutie Lett. à Volt. 8 sept. 1761 minutie
Tel adorateur des anciens qui se garderait bien d'écrire l'histoire comme eux ne craint point de nous répéter qu'ils sont nos modèles en tout genre Mélanges, etc. t. V, Réfl. sur l'hist. modèle
Il me semble que Votre Majesté pourrait modifier à quelques égards la supériorité qu'elle donne à Bayle et à Gassendi sur Descartes et sur Leibnitz Lett. au roi de Prusse, 3 nov. 1764 modifier
Les personnes dont vous parlez le serviraient peut-être, mais très mollement, et les dévots crieraient et l'emporteraient Lett. à Voltaire, 18 juill. 1760 mollement
L'expérience m'a convaincu que ce monde est une espèce de bois infesté de brigands : l'histoire m'assure de plus qu'il n'a jamais été autre chose Mélanges, t. V, Réflexions sur l'histoire. monde [1]
Nosseigneurs du parlement l'ont mieux traité [l'auteur de la Philosophie de la nature], parce qu'ils ont eu peur du cri public Lett. au roi de Prusse, 28 juill. 1777 monseigneur
Voilà nos messieurs du parlement qui recommencent leur train Lett. au roi de Pr. 23 févr. 1776 monsieur
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