Faire aller son ménage, avoir l'oeil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie |
Femm. sav. II, 7 |
oeil |
Pour vous, ma fille, vous aurez l'oeil sur ce que l'on desservira, et prendrez garde qu'il ne s'en fasse aucun dégât |
l'Avare, III, 3 |
oeil |
Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu'on appelle vu |
Tart. V, 3 |
oeil |
Tandis que sans songer à mal je vous regarde, Votre oeil en tapinois me dérobe mon coeur |
les Précieuses, 10 |
oeil |
Si vous les voulez aimer, ce sera, ma foi, pour leurs beaux yeux |
Préc. 16 |
oeil |
Et la moindre faveur d'un coup d'oeil caressant Nous rengage de plus belle |
Amph. I, 1 |
oeil |
Je conduis de l'oeil toutes choses, et tout ceci ne va pas mal |
Pourc. II, 11 |
oeil |
Conduisons le vaisseau de la main et de l'oeil |
l'Ét. II, 3 |
oeil |
Géronte : Tenez-vous que je vous voie en face. - Léandre : Comment ? - Géronte : Regardez-moi entre deux yeux |
Fourber. II, 3 |
oeil |
Mais l'offensante aigreur de chaque repartie |
Femm. sav. IV, 3 |
offensant, ante |
Appréhende du moins la colère d'une femme offensée |
Festin, I, 3 |
offensé, ée |
Hé ! mon Dieu ! tout cela n'a rien dont il s'offense |
Fem. sav. IV, 3 |
offenser |
Scapin : La tendresse paternelle fera son office. - Argante : Elle ne fera rien |
Fourber. I, 6 |
office [1] |
Un de ces importuns et sots officieux Qui ne sauraient souffrir qu'on soit seule en des lieux |
les Fâch. I, 8 |
officieux, euse |
Si je me dispense ici de m'étendre sur les belles et glorieuses vérités qu'on pourrait dire d'elle [Son Altesse le frère du roi], c'est par la juste appréhension que ces grandes idées ne fissent éclater encore davantage la bassesse de mon offrande |
Éc. des mar. Épître dédic. |
offrande |
Je te viens contre tous faire offre de service |
les Fâch. III, 4 |
offre |
Mais d'où vient qu'un triste nuage Semble offusquer l'éclat de ses beaux yeux ? |
Psyché, II, 3 |
offusquer |
Monsieur Tartuffe ! oh ! oh ! n'est-ce rien qu'on propose ? |
Tart. II, 3 |
oh |
Oh ! oh ! je n'y prenais pas garde ; j'aimerais mieux avoir fait ce oh ! oh ! qu'un poëme épique |
Préc. 10 |
oh |
Plus, un trou-madame et un damier, avec un jeu de l'oie, renouvelé des Grecs, fort propres à passer le temps lorsqu'on n'a que faire |
l'Avare, II, 1 |
oie |
Que vous semble de ma petite-oie ? la trouvez-vous congruente à l'habit ? |
Préc. 10 |
oie |
Et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l'homme est, en ce monde, ainsi que l'oiseau sur la branche |
Festin, V, 2 |
oiseau [1] |
Hé bien, où va-t-elle, où va-t-elle, que veut-elle faire, cet oison bridé ? |
Comtesse, 3 |
oison |
Oui, oui, ne souffrons point qu'on nous croie un oison |
Amph. I, 2 |
oison |
Faisons l'olibrius, l'occiseur d'innocents |
Ét. III, 4 |
olibrius |
Quand d'un injuste ombrage Votre raison saura me réparer l'outrage |
D. Garc. I, 3 |
ombrage |
Et mon mari, de vous, ne peut prendre d'ombrage |
Tart. IV, 4 |
ombrage |
Mais aux ombres du crime on prête aisément foi |
Mis. III, 5 |
ombre [1] |
Vos mines et vos cris aux ombres d'indécence Que d'un mot ambigu peut avoir l'innocence |
ib. |
ombre [1] |
Un courroux si constant pour l'ombre d'une offense M'a trop bien éclairci de votre indifférence |
le Dép. IV, 3 |
ombre [1] |
Je souhaiterais que notre mariage se pût faire à l'ombre du leur |
Bourg. gent. III, 7 |
ombre [1] |
Sous ombre qu'elle est un peu belle |
Psyché, V, 6 |
ombre [1] |
Allez, vous êtes fou dans vos transports jaloux, Et ne méritez pas l'amour qu'on a pour vous |
Misanthrope, IV, 3 |
on |
En vain de tous côtés on l'a voulu tourner ; Hors de son sentiment on n'a pu l'entraîner |
Mis. IV, 1 |
on |
C'est un admirable lieu que Paris, il s'y passe cent choses tous les jours qu'on ignore dans les provinces, quelque spirituelle qu'on puisse être |
Préc. 10 |
on |
À quoi qu'en reprenant on soit assujettie, Je ne m'attendais pas à cette repartie |
Mis. III, 5 |
on |
Que tous deux on se taise |
Éc. des femm. I, 2 |
on |
De tous vos façonniers on n'est point les esclaves |
Tart. I, 6 |
on |
Mais puisque l'on s'obstine à m'y vouloir réduire |
Tart. IV, 5 |
on |
Au moins en pareil cas est-ce un bonheur bien doux, Quand on sait qu'on n'a point d'avantage sur vous |
le Dép. II, 4 |
on |