On a de lui [le peintre Aristide] cet admirable tableau (c'est toujours Pline qui parle), où dans le sac d'une ville est représentée une mère qui expire d'un coup de poignard qu'elle a reçu dans le sein, et un enfant qui se traîne jusqu'à la mamelle pour la teter |
Hist. anc. t. XI, 1re part. p. 186, dans POUGENS |
sac [2] |
Mathathias, de la race sacerdotale, homme vénérable et fort zélé pour la loi de Dieu |
Hist. anc. Oeuv. t. VIII, p. 626, dans POUGENS |
sacerdotal, ale |
Un autre fit plus, et, voyant que les poulets sacrés ne mangeaient point, il les jeta dans la mer, disant : Qu'ils boivent donc, puisqu'ils ne veulent pas manger |
Hist. anc. Oeuv. t. XI, 2e part. p. 441, dans POUGENS. |
sacré, ée |
Il paraît ici depuis peu un poëme anglais intitulé le Paradis perdu et qui a été traduit en français par une main habile, où l'on a été généralement blessé d'un mélange du sacré et du profane qui s'y rencontre |
Traité des Ét. II, 1 |
sacré, ée |
Ce dernier [Sanaballat] obtint de Darius Nothus.... la permission de bâtir sur le mont Garizim, près de Samarie, un temple semblable à celui de Jérusalem, et d'en donner la sacrificature à son gendre Manassé |
Hist. anc. Oeuv. t. VI, p. 306 |
sacrificature |
Homère décrit assez au long les cérémonies des sacrifices, dans le Ier livre de l'Iliade et dans le IIIe de l'Odyssée |
Traité des Et. II, 2 |
sacrifice |
Dès qu'Annibal et Thoas eurent avis qu'on négociait un traité [entre Antiochus et Rome], jugeant qu'ils seraient sacrifiés.... |
Hist. anc. Oeuv. t. VIII, p. 416, dans POUGENS |
sacrifié, ée |
Deux jeunes hommes d'Acarnanie.... étaient entrés avec toute la foule dans le temple de Cérès [lors des grands mystères], ne sachant pas que cela fût défendu ; quoique ce ne fût qu'une faute d'ignorance, ils furent massacrés sur-le-champ comme coupables d'impiété et de sacrilége |
Hist. anc. Oeuvr. t. VIII, p. 213, dans POUGENS |
sacrilége [1] |
Eumène fit tant de diligence, qu'il gagna une éminence avec ses troupes ; et, le lendemain, il trouva le moyen de faire une saignée à l'inondation, qui fit couler l'eau, de manière qu'il en sortit presque sans aucune perte |
Hist. anc. Oeuvr. t. VII, p. 126, dans POUGENS |
saignée |
Il ne faut pas restreindre le sens de saltation à celui que nous donnons dans notre langue au mot de danse |
Hist. anc. Oeuv. t. XI, 1re part. p. 266, dans POUGENS. |
saltation |
Ils s'appelèrent pantomimes, parce qu'ils imitaient et exprimaient tout ce qu'ils voulaient dire, avec les gester qu'enseignait l'art de la saltation |
ib. p. 279 |
saltation |
Quelle petitesse pour Alexandre, de retrancher de ses lettres, depuis qu'il eut défait Darius, le mot grec qui signifie salut ! |
Hist. anc. Oeuv. t. VI, p. 613, dans POUGENS |
salut |
On se propose d'intimider salutairement et d'abattre le pécheur, en lui représentant les horreurs d'une mort plus prochaine peut-être qu'il ne pense |
Traité des Ét. IV, II, 1 |
salutairement |
Le grand ouvrage de saint Augustin, qui a pour titre de la Cité de Dieu.... est.... un parfait modèle de la manière dont on doit sanctifier les études profanes |
Traité des Ét. 4e part. I, 2 |
sanctifier |
La Satire Ménippée, satire que Varron avait inventée en mêlant agréablement la prose avec les vers, le sérieux avec l'enjoué, et qu'il avait nommée Ménippée, parce que Ménippe le cynique avait traité avant lui des matières graves d'un style plaisant et moqueur |
Hist. anc. liv. XXV, ch. I, II, 3 |
satire |
L'empire des Perses se divisait en cent vingt-sept gouvernements ; ceux qui en étaient chargés s'appelaient satrapes |
Hist. anc. Oeuv. t. II, p. 366, dans POUGENS |
satrape |
La satrapie de Babylone, qui était la plus étendue et la plus opulente de toutes |
Hist. anc. Oeuv. t. II, p. 390, dans POUGENS |
satrapie |
Ces satyres étaient proprement des farces honnêtes où les spectateurs et les acteurs étaient joués indifféremment |
Hist. anc. liv. XXV, ch. I, 2 |
satyre [2] |
Le poëme satyrique, nom tiré des satyres, divinités champêtres qui en faisaient toujours l'âme, et nullement de la satire, sorte de poésie médisante qui ne ressemble en rien à celle-ci, et qui lui est fort postérieure |
Hist. anc. Oeuv. t. V, p. 107, dans POUGENS |
satyrique [2] |
Le plus exquis de tous leurs mets [des Lacédémoniens] était ce qu'ils appelaient la sauce noire ; et les vieillards la préféraient à tout ce qu'on leur servait sur la table |
Hist. anc. Oeuv. t. II, p. 521 |
sauce |
Qu'est-ce que l'homme savant, s'il n'est que savant, sinon assez souvent un homme vain, entêté, plein de lui-même, méprisant tous les autres, et, pour le dire en un mot, un animal de gloire ? c'est ainsi que Tertullien définit quelque part les savants du paganisme |
Traité des Ét. V, 1re part. § 6 |
savant, ante |
Quand il les sut arrivés sur les frontières de ses États |
Hist. anc. Oeuv. t. IX, p. 103, dans POUGENS |
savoir [1] |
Arsinoé ne se fiait guère à toutes ces promesses, quoique prononcées à la vue des autels, et scellées du sceau redoutable de la religion |
Hist. anc. Oeuvr. t. VII, p. 342, dans POUGENS |
scellé, ée [1] |
Non, dit-il [Charondas], je ne les viole pas [mes lois qui défendent de paraître armé en une assemblée du peuple] ; mais je les scellerai de mon sang ; et sur-le-champ il se tua de son épée |
Hist. anc. Oeuvr. t. III, p. 481, dans POUGENS |
sceller |
Cette cruelle princesse commença par faire scier en deux Roxane.... |
Hist. anc. Oeuvr. t. IV, p. 104. dans POUGENS |
scier |
Nicias, scrupuleux jusqu'à l'excès, et plein d'un respect mal entendu pour ces interprètes aveugles de la volonté des dieux [les devins] |
Hist. anc. Oeuv. t. III, p. 698, dans POUGENS |
scrupuleux, euse |
Quoique la sculpture ait pris naissance dans l'Égypte et dans l'Asie, c'est, à proprement parler, la Grèce qui l'a mise dans tout son lustre et l'a fait paraître avec éclat |
Hist. anc. Oeuv. t. XI, 1re part. p. 80, dans POUGENS. |
sculpture |
Les Romains, infiniment sensibles à une si noble générosité, accordèrent à Marseille le privilége d'immunité et le droit de séance aux spectacles entre les sénateurs |
Hist. anc. Oeuvr t. IX, p. 220, dans POUGENS |
séance |
Diogène de Laërce a écrit la vie de Socrate, mais d'une manière fort sèche et fort abrégée |
Hist. anc. Oeuvr. t. IV, p. 347 |
sec, sèche |
Utique était la seconde place d'Afrique, fort riche et fort opulente |
Hist. anc. Oeuvr. t. I, p. 527, dans POUGENS |
second, onde |
Il est une autre sorte de violence, qui n'en a ni le nom ni l'extérieur, mais qui n'en est pas moins dangereuse, je veux dire la séduction |
Hist. anc. Oeuv. t. IX, p. 428, dans POUGENS |
séduction |
Scipion, qui était le plus grand seigneur de Rome |
Hist. anc. Oeuvr. t. IX, p. 347, dans POUGENS |
seigneur |
Quel autre motif [sinon une ambition démesurée] le porta [César] à tourner contre le sein de la patrie les armes mêmes qu'elle lui avait mises à la main contre les ennemis de l'État ? |
Traité des Ét. V, 1re part. 6 |
sein |
Ce que nous avons de la peine à comprendre, chez tous les peuples anciens les chevaux n'avaient ni étriers ni selles, et les cavaliers étaient sans bottes |
Hist. anc. t. XI, 1re part. p. 391 |
selle |
Selon Voiture, le secret pour avoir de la santé et de la gaieté, est que le corps soit agité, et que l'esprit se repose |
Traité des Ét. III, 3, art. 2, § 2 |
selon |
Lycurgue voulait que la monnaie fût fort pesante et de peu de valeur, et, au contraire, que le discours comprît en peu de paroles beaucoup de sens |
Traité des Ét. V, 3e part. 2 |
sens [1] |
Quels hommes [les Spartiates], s'écria par admiration l'un des seigneurs persans, qui ne sont sensibles qu'à l'honneur et point à l'argent ! |
Hist. anc. Oeuv. t. III, p. 231, dans POUGENS |
sensible |
Ce qui fut le plus sensible au général carthaginois [Annibal], fut de voir Capoue assiégée par les Romains |
Hist. anc. Oeuv. t. I, p. 450, dans POUGENS |
sensible |
Le silence de la nuit, rendant les échos plus forts et plus sensibles, faisait paraître leurs cris comme des cris d'une troupe beaucoup plus grosse que la leur |
Hist. anc. Oeuv. t. VII, p. 507, dans POUGENS |
sensible |
On sent assez que je parle des Romains |
Hist. anc. Oeuvr. t. II, p. 375, dans POUGENS |
sentir |