C'était alors la mode de l'eau pour tout remède ; je me mis à l'eau, et si peu discrètement, qu'elle faillit me guérir, non de mes maux, mais de la vie |
Confess. VI |
mettre |
Restait chez moi du matin au soir plusieurs jours de suite, se mettait de mes promenades |
Confess. XI |
mettre |
Klupffel avait mis dans ses meubles une petite fille qui ne laissait pas d'être à tout le monde, parce qu'il ne pouvait l'entretenir lui seul |
Confess. VIII |
meuble |
La raison n'est pas un meuble qu'on pose et qu'on reprenne à son gré ; et quiconque a pu vivre dix ans sans penser ne pensera de sa vie |
Hél. II, 17 |
meuble |
Les Orientaux, bien que très voluptueux, sont tous logés et meublés simplement ; ils regardent la vie comme un voyage et leur maison comme un cabaret |
Ém. IV |
meublé, ée |
Cette différence [d'action du toucher] est sensible dans l'usage des instruments de musique : le toucher dur et meurtrissant du violoncelle, de la contre-basse, du violon même, en rendant les doigts plus flexibles, racornit leurs extrémités |
Ém. II |
meurtrissant, ante |
Le goût est, en quelque sorte, le microscope du jugement |
Hél. I, 12 |
microscope |
Ma belle-mère, bonne femme, un peu mielleuse, fit semblant de vouloir me retenir à souper |
Confess. IV |
mielleux, euse |
Elle avait beau séparer son bonheur du mien, je le voyais mien en dépit d'elle |
Confess. VI |
mien |
Je me disais que je n'avais pas été assez patient, assez complaisant, assez caressant, que je pouvais encore vivre heureux dans une amitié très douce en y mettant du mien plus que je n'avais fait |
Conf. VI |
mien |
Si j'attends encore.... je ferai moins bien ce que je puis faire aujourd'hui de mon mieux possible |
3e promen. |
mieux |
Me laisserai-je éternellement ballotter par les sophismes des mieux-disants ? |
dans le Dict. de BESCHERELLE. |
mieux-disant |
Je revis le chirurgien Parison, le meilleur et le mieux-faisant des hommes |
Conf. VII |
mieux-faisant, ante |
Il n'eût pas convenu, pendant qu'elle était aux expédients, qu'elle eût su que j'avais de l'argent mignon |
Conf. V |
mignon, onne |
S'il y a des corvées à faire, une milice à tirer |
Écon. 3 |
milice |
Si jamais la noblesse ou le militaire adoptait une pareille maxime |
Écon. 1 |
militaire |
Il n'y a pour moi qu'un moyen d'être heureux, et des millions d'être misérable |
Hél. I, 19 |
million |
Pour voir, sur des théâtres efféminés, dissolus, déclamer des histrions, minauder des prostituées |
Pologne, 2 |
minauder |
Si elles nous plaisent, si leurs minauderies nous séduisent.... |
Ém. V |
minauderie |
Je lui dis que je voulais la prendre pour moi, elle fit la mine |
Hél. VI, 9 |
mine [1] |
Une douzaine de flandrins fatiguer leur minerve à maintenir un intarissable flux de paroles ; la belle occupation ! |
Conf. V |
minerve |
Ainsi le gouvernement sera dans son minimum d'activité |
Contr. III, 2 |
minimum |
Le libraire Fauche.... pressentant l'obstacle que la pédanterie de vos ministraux peut mettre.... |
Lett. à du Peyrou, 29 nov. 1764 |
ministral, ale |
Sitôt que quelqu'un arrivait... je sortais en murmurant... j'allais compter les minutes dans son antichambre [de Mme de Warens] |
Conf. III |
minute [1] |
S'il rencontre un jeune homme mieux mis que lui |
Ém. IV |
mis, mise |
Les hommes tirèrent au blanc une mise donnée par Mme d'Orbe |
Hél. V, 6 |
mise |
J'avais partout quelque connaissance de mise |
Ém. V |
mise |
Le plus heureux est celui qui souffre le moins de peines ; le plus misérable est celui qui sent le moins de plaisirs |
Ém. II |
misérable |
C'est bien par cet exemple aussi cruel que mémorable, qu'il faut déplorer les misères de la grandeur |
Confess. XI |
misère |
Je n'étais guère moins fatigué des gens du monde et, en général, de la vie mixte que je venais de mener, moitié à moi-même, et moitié à des sociétés pour lesquelles je n'étais point fait |
Conf. X |
mixte |
Un chimiste combinant des mixtes ne les fera pas sentir dans son creuset |
Ém. IV |
mixte |
Les opérations chimiques n'ont jamais tiré d'aucun mixte qu'autant d'or qu'il en contenait déjà |
Hél. V, 3 |
mixte |
Dans le plain-chant, quand la finale d'un chant en est aussi la tonique, et que le chant ne descend pas jusqu'à la dominante, le mode s'appelle authentique ; mais, si le chant descend ou finit à la dominante, le mode est plagal |
Dict. de mus. Authentique. |
mode [1] |
En voyant des marchands de modes vendre aux dames des rubans |
Ém. III |
mode [2] |
Vous, moderniste, vous me montrez une molécule organique.... |
Lett. à M D.... 15 janv. 1769 |
moderniste |
Je connaîtrais un homme qui a des moeurs entre cent mille débauchés |
Ém. IV |
moeurs |
Un corps qui souffre ôte à l'esprit sa liberté ; désormais je ne suis plus seul, j'ai un hôte qui m'importune, il faut m'en délivrer pour être à moi |
3e lettre à M. de Malesherbes. |
moi |
Ces heures sont les seules où je sois pleinement moi |
Prom. 2 |
moi |
S'il peut renoncer à sa vie, à sa raison, à son moi |
Ém. V |
moi |
Les moines jaloux.... le prirent en haine [le père Caton].... les chefs se liguèrent contre lui, et ameutèrent les moinillons envieux de sa place, et qui n'osaient auparavant le regarder |
Confess. V |
moinillon |