Ses voeux tardifs n'étant pas exaucés, il envisage l'énormité de ses forces, il revient sur les souvenirs de Tilsitt et d'Erfurt, il accueille des renseignements inexacts sur le caractère de son rival |
Hist. de Nap. I, 5 |
force |
Alexandre et, sous lui, Barclay de Tolly, son ministre de la guerre, dirigeaient toutes ces forces ; elles étaient partagées en trois armées |
ib. IV, 1 |
force |
Enfin, sans toutes ces causes de haine, la position de la Prusse entre la France et la Russie obligeait Napoléon à y être le maître, il ne pouvait y régner que par la force ; il ne pouvait y être fort qu'en l'affaiblissant |
Hist. de Nap. I, 2 |
force |
Dans ce désastre désormais irrémédiable, où il fallait à chacun toute sa force |
Hist. de Nap. IX, 12 |
force |
Il trouva le champ de bataille jonché de morts ; la plupart étaient dépouillés, surtout les Français ; on les reconnaissait à leur blancheur et à leurs formes moins osseuses et musculeuses que celles des Russes |
Hist. de Nap. VI, 5 |
forme |
Les dernières levées étaient trop jeunes et trop faibles, il est vrai ; mais l'armée avait encore beaucoup de ces hommes forts et tout d'exécution, accoutumés aux situations critiques et que rien n'étonnait |
Hist. de Nap. III, 3 |
fort, orte |
L'armée d'Alexandre, forte de trois cent mille hommes, contenait ces peuples |
Hist. de Nap. IV, 1 |
fort, orte |
La tourmente leur fouette au visage la neige du ciel et celle qu'elle enlève à la terre ; elle semble vouloir avec acharnement s'opposer à leur marche |
Hist. de Nap. IX, 11 |
fouetter |
Ce fut au travers de ce bouleversement que Napoléon rentra dans Moscou ; il l'abandonna à ce pillage, espérant que son armée, répandue sur ces ruines, ne les fouillerait pas infructueusement |
Hist. de Nap. VIII, 8 |
fouiller |
Beaucoup de ces hommes isolés étaient des maraudeurs qui feignaient une maladie ou une blessure, pour s'écarter ensuite ; ce qu'on n'avait pas le temps d'empêcher, et ce qui arrivera toujours dans ces grandes foules qu'on pousse en avant avec tant de précipitation |
Hist. de Nap. VI, 1 |
foule |
Chaque jour il allait visiter les fours, goûter le pain, et s'assurer de la régularité de toutes les distributions |
Hist. de Nap. v, 1 |
four [1] |
L'empereur avait compté sur une multitude de voitures légères et sur de gros fourgons destinés chacun à porter plusieurs milliers de livres pesant, dans des sables que des chariots du poids de quelques quintaux traversent avec peine |
Hist. de Nap. III, 2 |
fourgon [2] |
Les hommes et les chevaux revenaient épuisés, ceux toutefois qui revenaient ; car chaque mesure de seigle, chaque trousse de fourrage nous étaient disputées |
Hist. de Nap. VIII, 10 |
fourrage [1] |
On ne pouvait amener un convoi ni faire un fourrage sans combattre |
Hist. de Nap. VIII, 10 |
fourrage [1] |
[À Moscou] aucun Moscovite ne se présente ; aucune fumée du moindre foyer ne s'élève ; on n'entend pas le plus léger bruit sortir de cette immense et populeuse cité |
Hist. de Nap. VIII, 4 |
foyer |
Ils tirèrent mal, il est vrai, mais de si près, que la fumée, les feux et le fracas de tant de coups épouvantèrent les chevaux wurtembergeois et les renversèrent pêle-mêle |
Hist. de Nap. VI, 2 |
fracas |
Déjà ses yeux fixés sur cette capitale [Moscou] n'exprimaient plus que de l'impatience ; en elle il croyait voir tout l'empire russe ; ces murs renfermaient tout son espoir, la paix, les frais de la guerre, une gloire immortelle |
Hist. de Nap. VIII, 4 |
frais [2] |
Surpris, quand il a frappé au coeur d'un empire, d'y trouver un autre sentiment que celui de la soumission et de la terreur, il se sent vaincu et surpassé en détermination |
Hist. de Nap. VIII, 6 |
frapper |
Rien ne peut plus le fixer [Napoléon délibérant à Vitepsk d'aller à Moscou] ; à chaque instant il prend, quitte et reprend son travail ; il marche sans objet, demande l'heure, considère le temps ; et, tout absorbé, il s'arrête, puis il fredonne d'un air préoccupé, et marche encore |
Hist. de Nap. I, 1 |
fredonner |
Ces guerriers [les soldats français] écoutaient avec un secret frémissement les pas de leurs chevaux retentir seuls au milieu de ces palais déserts [à Moscou] |
Hist. de Nap. VIII, 5 |
frémissement |
Pendant que le soldat s'efforce pour se faire jour au travers de ces tourbillons de vents et de frimas, les flocons de neige, poussés par la tempête, s'amoncellent et s'arrêtent dans les cavités |
Hist. de Nap. IX, 11 |
frimas |
On voyait cet officier général de soixante ans, assis sur un tronc d'arbre couvert de neige, s'occuper avec une imperturbable gaieté, dès que le jour revenait, des détails de sa toilette ; au milieu de cet ouragan, il faisait parer sa tête d'une frisure élégante et poudrée avec soin, se jouant ainsi de tous les malheurs et de tous les éléments déchaînés qui l'assiégeaient |
Hist. de Nap. XI, 10 |
frisure |
Le jour s'avançait ; on s'épuisait en efforts inutiles ; la faim, le froid et les cosaques devenaient pressants |
Hist. de Nap. IX, 13 |
froid [2] |
Ce fut au travers de vingt-six degrés de froid que nous atteignîmes, le 4 décembre, Bienitza |
Hist. de Nap. XI, 12 |
froid [2] |
Le front des Russes n'était plus en face de notre colonne, mais sur notre gauche |
Hist. de Nap. IV, 8 |
front |
Il [Napoléon] multiplia ses ordres, il outra ses excitations, et il engagea de front une bataille qu'il avait conçue dans un ordre oblique |
Hist. de Nap. VII, 9 |
front |
Le Dnieper coule de l'est à l'ouest jusqu'à Orcha, où il se présente pour pénétrer en Pologne ; mais là, des hauteurs lithuaniennes s'opposant à cette invasion le forcent de se détourner brusquement vers le sud et de servir de frontière aux deux pays |
Hist. de Nap. XI, 1 |
frontière |
Ce vieux Russe, sur les frontières de la vieille Russie, frémissait de honte à l'idée de reculer encore sans combattre |
ib. VI, 3 |
frontière |
Ce repos [dans une ville] et la honte de paraître fuir enflammèrent son imagination [de Napoléon] ; on l'entendit dicter des ordres... |
Hist. de Nap. IX, 12 |
fuir |
Et, sans reprendre haleine, enivrés de la fumée et des feux qu'ils ont traversés, des coups qu'ils donnaient et de leur victoire, ils s'emportèrent dans la plaine haute et voulurent s'emparer des canons ennemis |
Hist. de Nap. IX, 2 |
fumée |
Là ils [les soldats tombés dans la retraite de Russie] gémissent en vain ; bientôt la neige les couvre ; de légères éminences les font reconnaître ; voilà leur sépulture ; la route est toute parsemée de ces ondulations comme un champ funéraire |
Hist. de Nap. IX, 11 |
funéraire |
Assaillis par un premier élan de cette furie française si célèbre, ils virent tout à coup les soldats de Morand au milieu d'eux et s'enfuirent déconcertés |
Hist. de Nap. VII, 11 |
furie |
Les doigts de beaucoup d'autres [soldats] gelèrent sur le fusil qu'ils tenaient encore, et qui leur ôtait le mouvement nécessaire pour y entretenir un reste de chaleur et de vie |
Hist. de Nap. IX, 11 |
fusil |
La fusillade continuait ; son pétillement, redoublé par l'écho des murailles [de Smolensk], paraissait de plus en plus vif |
Hist. de Nap. VI, 4 |
fusillade |
L'aspect de ces deux hôpitaux abandonnés, cette multitude de caissons livrés aux flammes, ces Russes fusillés [prisonniers dont on se débarrassait ainsi], tout la rendit funeste [la première journée d'hiver] |
Histoire de Napol. IX, 9 |
fusillé, ée |
Il eut d'abord à s'avancer sur une route glissante, encombrée de bagages et de fuyards, contre un vent violent soufflant en face et au travers d'une nuit obscure et glaciale |
Hist. de Nap. XI, 7 |
fuyard, arde |
L'armée était dans un dernier état de détresse physique et morale quand les premiers fuyards atteignirent Vilna |
ib. XII, 3 |
fuyard, arde |
On se rappelait que, dans une pareille position, Pierre 1er, en sacrifiant dix Russes contre un Suédois, avait cru non-seulement ne faire qu'une perte égale, mais même gagner à ce terrible marché |
Hist. de Nap. IX, 3 |
gagner |
Ce combat, quoique peu décisif, préservait le grand-duché ; il réduisait sur ce point les Russes à se défendre, et donnait à l'empereur le temps de gagner une bataille |
Hist. de Nap. VI, 5 |
gagner |
Déjà pour lui les courts exercices de la chasse, le galop des chevaux les plus doux étaient une fatigue ; comment soutiendrait-il donc les longues journées et les mouvements rapides et violents par lesquels les combats se préparent ? |
Hist. de Nap. II, 3 |
galop |