Oeuvres et citations de Philippe de SÉGUR

816 citations de l'auteur Philippe de SÉGUR (Page 9 sur 21)

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Citation Œuvre Entrée
Ses voeux tardifs n'étant pas exaucés, il envisage l'énormité de ses forces, il revient sur les souvenirs de Tilsitt et d'Erfurt, il accueille des renseignements inexacts sur le caractère de son rival Hist. de Nap. I, 5 force
Alexandre et, sous lui, Barclay de Tolly, son ministre de la guerre, dirigeaient toutes ces forces ; elles étaient partagées en trois armées ib. IV, 1 force
Enfin, sans toutes ces causes de haine, la position de la Prusse entre la France et la Russie obligeait Napoléon à y être le maître, il ne pouvait y régner que par la force ; il ne pouvait y être fort qu'en l'affaiblissant Hist. de Nap. I, 2 force
Dans ce désastre désormais irrémédiable, où il fallait à chacun toute sa force Hist. de Nap. IX, 12 force
Il trouva le champ de bataille jonché de morts ; la plupart étaient dépouillés, surtout les Français ; on les reconnaissait à leur blancheur et à leurs formes moins osseuses et musculeuses que celles des Russes Hist. de Nap. VI, 5 forme
Les dernières levées étaient trop jeunes et trop faibles, il est vrai ; mais l'armée avait encore beaucoup de ces hommes forts et tout d'exécution, accoutumés aux situations critiques et que rien n'étonnait Hist. de Nap. III, 3 fort, orte
L'armée d'Alexandre, forte de trois cent mille hommes, contenait ces peuples Hist. de Nap. IV, 1 fort, orte
La tourmente leur fouette au visage la neige du ciel et celle qu'elle enlève à la terre ; elle semble vouloir avec acharnement s'opposer à leur marche Hist. de Nap. IX, 11 fouetter
Ce fut au travers de ce bouleversement que Napoléon rentra dans Moscou ; il l'abandonna à ce pillage, espérant que son armée, répandue sur ces ruines, ne les fouillerait pas infructueusement Hist. de Nap. VIII, 8 fouiller
Beaucoup de ces hommes isolés étaient des maraudeurs qui feignaient une maladie ou une blessure, pour s'écarter ensuite ; ce qu'on n'avait pas le temps d'empêcher, et ce qui arrivera toujours dans ces grandes foules qu'on pousse en avant avec tant de précipitation Hist. de Nap. VI, 1 foule
Chaque jour il allait visiter les fours, goûter le pain, et s'assurer de la régularité de toutes les distributions Hist. de Nap. v, 1 four [1]
L'empereur avait compté sur une multitude de voitures légères et sur de gros fourgons destinés chacun à porter plusieurs milliers de livres pesant, dans des sables que des chariots du poids de quelques quintaux traversent avec peine Hist. de Nap. III, 2 fourgon [2]
Les hommes et les chevaux revenaient épuisés, ceux toutefois qui revenaient ; car chaque mesure de seigle, chaque trousse de fourrage nous étaient disputées Hist. de Nap. VIII, 10 fourrage [1]
On ne pouvait amener un convoi ni faire un fourrage sans combattre Hist. de Nap. VIII, 10 fourrage [1]
[À Moscou] aucun Moscovite ne se présente ; aucune fumée du moindre foyer ne s'élève ; on n'entend pas le plus léger bruit sortir de cette immense et populeuse cité Hist. de Nap. VIII, 4 foyer
Ils tirèrent mal, il est vrai, mais de si près, que la fumée, les feux et le fracas de tant de coups épouvantèrent les chevaux wurtembergeois et les renversèrent pêle-mêle Hist. de Nap. VI, 2 fracas
Déjà ses yeux fixés sur cette capitale [Moscou] n'exprimaient plus que de l'impatience ; en elle il croyait voir tout l'empire russe ; ces murs renfermaient tout son espoir, la paix, les frais de la guerre, une gloire immortelle Hist. de Nap. VIII, 4 frais [2]
Surpris, quand il a frappé au coeur d'un empire, d'y trouver un autre sentiment que celui de la soumission et de la terreur, il se sent vaincu et surpassé en détermination Hist. de Nap. VIII, 6 frapper
Rien ne peut plus le fixer [Napoléon délibérant à Vitepsk d'aller à Moscou] ; à chaque instant il prend, quitte et reprend son travail ; il marche sans objet, demande l'heure, considère le temps ; et, tout absorbé, il s'arrête, puis il fredonne d'un air préoccupé, et marche encore Hist. de Nap. I, 1 fredonner
Ces guerriers [les soldats français] écoutaient avec un secret frémissement les pas de leurs chevaux retentir seuls au milieu de ces palais déserts [à Moscou] Hist. de Nap. VIII, 5 frémissement
Pendant que le soldat s'efforce pour se faire jour au travers de ces tourbillons de vents et de frimas, les flocons de neige, poussés par la tempête, s'amoncellent et s'arrêtent dans les cavités Hist. de Nap. IX, 11 frimas
On voyait cet officier général de soixante ans, assis sur un tronc d'arbre couvert de neige, s'occuper avec une imperturbable gaieté, dès que le jour revenait, des détails de sa toilette ; au milieu de cet ouragan, il faisait parer sa tête d'une frisure élégante et poudrée avec soin, se jouant ainsi de tous les malheurs et de tous les éléments déchaînés qui l'assiégeaient Hist. de Nap. XI, 10 frisure
Le jour s'avançait ; on s'épuisait en efforts inutiles ; la faim, le froid et les cosaques devenaient pressants Hist. de Nap. IX, 13 froid [2]
Ce fut au travers de vingt-six degrés de froid que nous atteignîmes, le 4 décembre, Bienitza Hist. de Nap. XI, 12 froid [2]
Le front des Russes n'était plus en face de notre colonne, mais sur notre gauche Hist. de Nap. IV, 8 front
Il [Napoléon] multiplia ses ordres, il outra ses excitations, et il engagea de front une bataille qu'il avait conçue dans un ordre oblique Hist. de Nap. VII, 9 front
Le Dnieper coule de l'est à l'ouest jusqu'à Orcha, où il se présente pour pénétrer en Pologne ; mais là, des hauteurs lithuaniennes s'opposant à cette invasion le forcent de se détourner brusquement vers le sud et de servir de frontière aux deux pays Hist. de Nap. XI, 1 frontière
Ce vieux Russe, sur les frontières de la vieille Russie, frémissait de honte à l'idée de reculer encore sans combattre ib. VI, 3 frontière
Ce repos [dans une ville] et la honte de paraître fuir enflammèrent son imagination [de Napoléon] ; on l'entendit dicter des ordres... Hist. de Nap. IX, 12 fuir
Et, sans reprendre haleine, enivrés de la fumée et des feux qu'ils ont traversés, des coups qu'ils donnaient et de leur victoire, ils s'emportèrent dans la plaine haute et voulurent s'emparer des canons ennemis Hist. de Nap. IX, 2 fumée
Là ils [les soldats tombés dans la retraite de Russie] gémissent en vain ; bientôt la neige les couvre ; de légères éminences les font reconnaître ; voilà leur sépulture ; la route est toute parsemée de ces ondulations comme un champ funéraire Hist. de Nap. IX, 11 funéraire
Assaillis par un premier élan de cette furie française si célèbre, ils virent tout à coup les soldats de Morand au milieu d'eux et s'enfuirent déconcertés Hist. de Nap. VII, 11 furie
Les doigts de beaucoup d'autres [soldats] gelèrent sur le fusil qu'ils tenaient encore, et qui leur ôtait le mouvement nécessaire pour y entretenir un reste de chaleur et de vie Hist. de Nap. IX, 11 fusil
La fusillade continuait ; son pétillement, redoublé par l'écho des murailles [de Smolensk], paraissait de plus en plus vif Hist. de Nap. VI, 4 fusillade
L'aspect de ces deux hôpitaux abandonnés, cette multitude de caissons livrés aux flammes, ces Russes fusillés [prisonniers dont on se débarrassait ainsi], tout la rendit funeste [la première journée d'hiver] Histoire de Napol. IX, 9 fusillé, ée
Il eut d'abord à s'avancer sur une route glissante, encombrée de bagages et de fuyards, contre un vent violent soufflant en face et au travers d'une nuit obscure et glaciale Hist. de Nap. XI, 7 fuyard, arde
L'armée était dans un dernier état de détresse physique et morale quand les premiers fuyards atteignirent Vilna ib. XII, 3 fuyard, arde
On se rappelait que, dans une pareille position, Pierre 1er, en sacrifiant dix Russes contre un Suédois, avait cru non-seulement ne faire qu'une perte égale, mais même gagner à ce terrible marché Hist. de Nap. IX, 3 gagner
Ce combat, quoique peu décisif, préservait le grand-duché ; il réduisait sur ce point les Russes à se défendre, et donnait à l'empereur le temps de gagner une bataille Hist. de Nap. VI, 5 gagner
Déjà pour lui les courts exercices de la chasse, le galop des chevaux les plus doux étaient une fatigue ; comment soutiendrait-il donc les longues journées et les mouvements rapides et violents par lesquels les combats se préparent ? Hist. de Nap. II, 3 galop
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