Citation de ROUSSEAU extraite de l'article "railleur, euse" du dictionnaire de français Littré
À considérer ces propos [des salons] selon nos idées, on aurait tort de les appeler satiriques ; car ils sont bien plus railleurs que mordants et tombent moins sur le vice que sur le ridicule
(Jean-Jacques ROUSSEAU, Hél. II, 17)
Citations d'autres auteurs extraites de l'article "railleur, euse" du dictionnaire de français Littré
| Citation | Auteur | Œuvre | Entrée |
|---|---|---|---|
| Vous m'accusez à tort, je ne suis point railleuse | HAUTEROCHE | les Appar. tromp. I, 12 | railleur, euse |
| Philippe était naturellement railleur, et ne pouvait se contenir, même en traitant les affaires les plus sérieuses | ROLLIN | Hist. anc. Oeuvr. t. VIII, p. 259 | railleur, euse |
| Il faudrait, avant que de prendre le ton railleur, être bien sûr qu'on a raison | VOLTAIRE | Phil. Newt. II, 3 | railleur, euse |
| Sais-tu que les railleurs et les mauvais plaisants D'ordinaire avec moi passent fort mal leur temps ? | REGNARD | les Ménechm. I, 2 | railleur, euse |
| Jamais railleur n'a moins souffert la raillerie ; un trait plaisant qui l'aurait effleuré légèrement l'aurait blessé | MARMONTEL | Mém. v. | railleur, euse |

