Citation de ROUSSEAU extraite de l'article "noyé, ée" du dictionnaire de français Littré
M'étant, pour ainsi dire, assuré de moi-même, je commence à regarder hors de moi, et je me considère avec une sorte de frémissement, jeté, perdu dans ce vaste univers et comme noyé dans l'immensité des êtres
(Jean-Jacques ROUSSEAU, Ém. IV)
Citation | Œuvre | Entrée |
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Éveillés à minuit au coeur de l'hiver par l'ennemi dans leur ville, les Génevois trouvèrent plutôt leurs fusils que leurs souliers ; si nul d'eux n'avait su marcher nu-pieds, qui sait si Genève n'eût point été prise ? | Ém. II | nu, nue [1] |
Une voix continue et nuancée | Essai sur l'origine des langues, ch. V | nuancé, ée |
Je tombais des nues, j'étais ébahi, je ne savais que dire | Confess. IX | nue |
Une diction toujours dans les nues et des pensées qui rampent toujours | Hél. 2e préf. | nue |
Les nuées de commis et d'employés si odieux au peuple, si incommodes au public | Gouv. de Pologne, 11 | nuée |
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