L'abus des grâces est l'afféterie, comme l'abus du sublime est l'ampoulé ; toute perfection est près d'un défaut |
VOLTAIRE
|
ib. |
grâce |
J'avoue que cet abus, tout abus qu'il est, fatigue même votre patience |
BOURDALOUE
|
14e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. III, p. 400 |
tout, toute |
Tout abus doit être réformé, à moins que la réforme ne soit plus dangereuse que l'abus même |
VOLTAIRE
|
Dict. phil. Annales. |
réforme |
Cette corruption était d'autant plus dangereuse, qu'elle était plus ancienne, et tenait plus, en quelque sorte, à l'abus des moeurs qu'à l'abus des lois |
MONTESQUIEU
|
Esp. XXXI, 2 |
tenir |
Permettez de violer la règle, lorsque la règle est devenue un abus ; souffrez l'abus, lorsqu'il rentre dans la règle |
MONTESQUIEU
|
Esp. XXV, 5 |
règle |
De quoi les hommes savent-ils user sans abus ? Comme il y a dans les conditions élevées plus de faux désirs, plus d'abus de son âme que dans les états inférieurs, les grands sont sans doute de tous les hommes les moins heureux |
BUFFON
|
Nature des anim. |
abus |
On sent les abus anciens, on en voit la correction ; mais on voit encore les abus de la correction même |
MONTESQUIEU
|
Espr. Préface |
correction |
Les abus du gouvernement |
BOSSUET
|
ib. II, 12 |
abus |
Abus grossier |
ROTROU
|
St Gen. V, 2 |
grossier, ière |
Le peu qu'on en cite est un abus du texte |
BOSSUET
|
Avert. |
abus |
Ils réforment tous les abus |
BOSSUET
|
Hist. II, 4 |
abus |
Laisser impunie une profanation est un abus si énorme |
BOURDALOUE
|
ib. p. 362 |
abus |
Mais qui peut arrêter l'abus de la victoire ? |
VOLTAIRE
|
Alz. I, 1 |
abus |
Comment ils doivent reprendre et réprimer les abus |
BOSSUET
|
ib. II, 6 |
abus |
Lourd et grossier abus ! croyance ridicule ! |
ROTROU
|
Bélis. V, 8 |
abus |
Et semant de nos noms un insensible abus |
CORNEILLE
|
Hér. IV, 4 |
abus |
Mais il faut renoncer à des abus si doux |
CORNEILLE
|
Pulch. II, 1 |
abus |
Travailler serait un abus : J'ai cinquante écus |
BÉRANGER
|
Cinquante écus. |
abus |
Tels abus méritent censure |
LA FONTAINE
|
Fianc. |
censure |
Nous préservent les cieux d'un si funeste abus ! |
VOLTAIRE
|
Brut. II, 4 |
ciel |
L'Église à ce compte-là approuverait tous les abus |
PASCAL
|
Prov. 6 |
compte |
Ceux qui criaient contre les abus |
BOSSUET
|
Var. VI |
crier |
Alléguer l'impossible aux rois, c'est un abus |
LA FONTAINE
|
Fabl. VIII, 3 |
impossible |
Les abus invétérés ne se corrigent qu'avec le temps |
VOLTAIRE
|
Élog. fun. Louis X |
invétéré, ée |
Lourd et grossier abus ! croyance ridicule |
ROTROU
|
Bélis. V, 8 |
lourd, ourde |
Par un abus insupportable et une monstrueuse ingratitude |
BOURDALOUE
|
2e dim. après Pâq. Dominic. t. II, p. 30 |
monstrueux, euse |
Ces abus que tout le monde se permet |
MASSILLON
|
Carême, Élus. |
permettre |
Pour détrôner l'abus, proscrironsnous l'usage ? |
DELAVIGNE
|
Épître à Lamartine. |
proscrire |
Les puissants veulent que les abus et les préjugés durent |
CONDILLAC
|
Log. II, 1 |
puissant, ante |
L'abus des superfluités dont on se fait des besoins |
MASSILLON
|
Confér. Us. des reven. ecclésiast. |
superfluité |
Un superflu qui me deviendrait pernicieux et nuisible par l'abus que j'en ferais |
BOURDALOUE
|
ib. t. II, p. 77 |
abus |
Voilà le plus grand abus qu'on ait jamais fait de l'Évangile |
BOSSUET
|
IV, écrit, 30 |
abus |
Ce qu'il y eut de plus intéressant, ce fut l'appel comme d'abus que le parlement introduisit |
VOLTAIRE
|
Moeurs, 75 |
abus |
Le droit de corriger les abus était annexé à la royauté |
BOSSUET
|
Var. 10 |
annexé, ée |
Je ne pouvais trahir ma dignité en connivant à un abus si préjudiciable |
SAINT-SIMON
|
298, 80 |
conniver |
Mais les rimailleurs de bibus, Nommés poëtes par abus |
SCARRON
|
Ép. à M. d'Aumale. |
rimailleur |
Qu'est-ce de communier indignement ? quel abus du saint même des saints ! |
BOURDALOUE
|
Pensées, t. III, p. 314 |
abus |
Trinquer est un plaisir fort sage Qu'aujourd'hui l'on traite d'abus |
BÉRANGER
|
Trinquons. |
abus |
C'est une assez faible consolation que celle des appels comme d'abus |
PASCAL
|
Pensées, Pape, 7 |
abus |
Qu'un si charmant abus serait à préférer A l'âpre vérité qui vient de m'éclairer ! |
CORNEILLE
|
Hér. III, 1 |
abus |