Il [un pauvre diable] descend de Pierre Corneille, en droite ligne, et Mlle Corneille, à la rigueur, n'est rien à Pierre Corneille |
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Lett. d'Argental, 9 mars 1763 |
rien |
Il est à remarquer que, Racine ayant consulté Corneille sur sa tragédie d'Alexandre, Corneille lui conseilla de ne plus faire de tragédies, et lui dit qu'il n'avait aucun talent pour ce genre d'écrire |
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Louis XIV, Ecrivains, Racine. |
talent |
À voir les vers de Corneille si pompeux, et ceux de Racine si naturels, on ne devinerait pas que Corneille travaillait facilement, et Racine avec peine |
MONTESQUIEU
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Goût, Beautés qui résultent d'un certain embarras de l'âme |
travailler |
Voudriez-vous avoir la charité de vous informer s'il est vrai qu'il y ait une mademoiselle Corneille, petite-fille du grand Corneille, âgée de seize ans ? |
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Lett. d'Argental, 1er nov. 1760 |
petite-fille |
M. de Montmartel me mande que c'est une opération de finance fort difficile [le commentaire sur Corneille, pour Mlle Corneille].... voilà ce que c'est que d'être battu dans les quatre parties du monde ; cela serre les coeurs et les bourses |
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Lett. d'Argental, 28 août 1761 |
serrer |
L'éloquent Bossuet est le seul qui se soit servi après lui [Corneille] de cette belle épithète, fallacieux.... pourquoi appauvrir sa langue ? un mot consacré par Corneille et Bossuet peut-il être abandonné ? |
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Comm. Corn. Rodogune. |
fallacieux, euse |
Un Claveret, qui avait fait une comédie intitulée la Place royale, sur le même sujet que Corneille, se répandit en invectives grossières ; Mairet lui-même s'avilit jusqu'à écrire contre Corneille, avec la même amertume |
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Comment. Corn. Cid, Préface |
invective |
Un grand prince souhaitait à Corneille un parterre composé de ministres d'État ; Corneille en demandait un composé de marchands de la rue St-Denis ; il entendait par là des esprits droits et des âmes sensibles, sans préjugés, sans prétentions |
MARMONTEL
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Oeuv. t. VI, p. 327 |
parterre |
Lorsque, dans les âges suivants, l'on parlera avec étonnement des victoires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre siècle l'admiration de tous les siècles à venir, Corneille, n'en doutons point, Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles |
RACINE
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Rép. au disc. de récept. de Th. Corneille. |
merveille |
Vous l'avez cherché [Pierre Corneille] en moi [Th. Corneille], et, n'y pouvant trouver son mérite, vous vous êtes contentés d'y trouver son nom |
CORNEILLE Th.
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Disc. de réc. à l'Acad. franç. |
nom |
Le nombre des pièces de Corneille est beaucoup plus grand que celui des pièces de Racine, et cependant Corneille s'est beaucoup moins répété lui-même que Racine n'a fait |
FONTENELLE
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Paral. Rac. Corn. |
répéter |
On reconnaît dans Racine [en une scène analogue à celle de Corneille] la même idée, les mêmes nuances que dans Corneille ; mais avec cette douceur, cette mollesse, cette sensibilité, et cet heureux choix des mots qui portent l'attendrissement dans l'âme |
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Comm. Corn. Rem. Pertharite, II, 5 |
mollesse |
Une corneille, dit Hésiode, vit neuf fois autant qu'un homme ; un cerf, quatre fois autant qu'une corneille ; un corbeau, trois fois autant qu'un cerf ; le phénix, neuf fois autant qu'un corbeau ; et les nymphes enfin, dix fois autant que le phénix |
FONTENELLE
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Oracl. I, 6 |
nymphe |
Je suis folle de Corneille |
SÉVIGNÉ
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125 |
fou [1] |
Ces tirades de Corneille qui font frissonner |
SÉVIGNÉ
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126 |
frissonner |
À mon gré, le Corneille est joli quelquefois |
BOILEAU
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Sat. III |
joli, ie |
À mon gré, le Corneille est joli quelquefois |
BOILEAU
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Sat. III |
le, la, les [1] |
À mon gré, le Corneille est joli quelquefois |
BOILEAU
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Sat. III |
nom |
Corneille en cheveux blancs sur moi [Pégase] caracola |
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Pégase. |
caracoler |
Vous aurez incessamment le Corneille commenté |
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Lett. Damilaville, 26 mars 1764 |
commenté, ée |
La corneille abandonna aux vents des monosyllabes prophétiques |
CHATEAUBRIAND
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Génie, I, V, 7 |
monosyllabe |
Il semble que M. Corneille ait eu des mémoires particuliers sur les Romains |
FONTENELLE
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Vie de Corn. |
particulier, ère |
L'a-t-on jamais vu [Corneille] se préférer à aucun de ses confrères ? |
RACINE
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Disc. acad. |
préférer |
Presque personne ne lit les dernières pièces de Corneille |
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Comm. Corn. Rem. Sophonisbe, I, 2 |
presque |
Quels honneurs n'a-t-on pas rendus à M. Corneille et à M. Racine ? |
BOILEAU
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Lett. à Perrault. |
quel, quelle |
Je n'aime pas qu'on fasse un batelage de la foire, du temple de Corneille |
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Lettr. d'Argental, 27 avril 1760 |
batelage [2] |
Corneille ne fut pas choisi pour remplir ce mauvais canevas |
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ib. |
canevas |
Gardez-vous-en bien, dit la causeuse [la corneille] à l'ourse |
FÉNELON
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XIX, 43 |
causeur, euse |
Ce Corneille qui crayonna L'âme d'Auguste, de Cinna, De Pompée et de Cornélie |
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le Temple du goût. |
crayonner |
Je relis Corneille ; c'est un créateur ; il n'y a de gloire que pour ces gens-là |
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Lett. d'Argental, 26 juin 1761 |
créateur, trice |
Je ne prétends pas dépriser Corneille ; mon commentaire n'est ni un panégyrique ni une censure |
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Sur Poly. |
dépriser |
Corneille ne peut être égalé dans les endroits où il excelle |
LA BRUYÈRE
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I |
égaler |
On représenta, le jour suivant, le Nicomède de l'inimitable monsieur de Corneille |
SCARRON
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Rom. com. II, 18 |
inimitable |
Je vous avertis que Mlle Corneille est une laideron extrêmement piquante |
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Lett. Richelieu, 27 janv. 1762 |
laideron |
Ce Corneille Agrippa pourtant en sait bien long ! |
HUGO
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Hernani, IV, 1 |
long, ongue |
C'est [Mlle Corneille] la naïveté, l'enfance, la vérité, la vertu même |
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Lett. Voisenon, 28 févr. 1763 |
naïveté |
L'on est plus occupé aux pièces de Corneille ; l'on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine |
LA BRUYÈRE
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I |
occupé, ée |
L'on est plus occupé aux pièces de Corneille ; l'on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine |
LA BRUYÈRE
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I |
pièce |
Ils s'aiment passionnément [Mlle Corneille et son mari] ; cela me ragaillardit |
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Lett. Cideville, 26 janv. 1763 |
ragaillardir |
Il [Corneille] se reposait sur sa réputation ; sa gloire nuisait à son génie |
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Comm. Corn. Rem. Perth. préface. |
reposer |