Il faut d'un suppliant emprunter le visage |
RACINE
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Mithr. III, 1 |
emprunter |
Et j'irais pour ma cause emprunter d'autres bras ! |
VOLTAIRE
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Triumv. IV, 2 |
emprunter |
Si quelqu'un se hasarde de lui emprunter quelques vases |
LA BRUYÈRE
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Théophraste, XVIII |
hasarder |
Sans emprunter ta main pour servir ma colère |
CORNEILLE
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Cinna, III, 4 |
emprunter |
Si, contre notre usage, Il faut d'un suppliant emprunter le visage.... |
RACINE
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Mithr. III, 1 |
suppliant, ante |
Emprunter le secours d'aucun pouvoir humain, D'un reproche éternel diffamerait ma main |
CORNEILLE
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Médée, IV, 6 |
diffamer |
Bientôt, pour subsister, La noblesse sans bien trouva l'art d'emprunter |
BOILEAU
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Sat. v. |
emprunter |
Pour orner une telle vie, je n'ai pas besoin d'emprunter les fausses couleurs de la rhétorique |
BOSSUET
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Bourgoing. |
rhétorique |
Un de ses amis lui voulut un jour emprunter de l'argent avec de bonnes sûretés |
ROUSSEAU
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Confess. v. |
sûreté |
Asychis ne permettait d'emprunter qu'à condition d'engager le corps de son père à celui dont on empruntait |
BOSSUET
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Hist. III, 3 |
engager |
Bientôt, pour subsister, la noblesse sans bien Trouva l'art d'emprunter et de ne rendre rien |
BOILEAU
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Sat. V |
noblesse |
J'ai cru que je pouvais emprunter deux ou trois traits d'Hérodote pour mieux peindre Assuérus |
RACINE
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Esth. Préf. |
peindre |
Bientôt, pour subsister, la noblesse sans bien Trouva l'art d'emprunter et de ne rendre rien |
BOILEAU
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Sat. v |
subsister |
Être souvent réduite à emprunter une jupe pour aller se la faire lever par un homme dégoûtant |
VOLTAIRE
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Candide, 24 |
lever [1] |
Ces accents dont Brama daigne emprunter l'organe, N'iront-ils point frapper une oreille profane ? |
DELAVIGNE
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le Paria, II, 2 |
profane |
Mais, pour monter à lui [dieu], notre esprit abattu Doit emprunter d'en haut sa force et sa vertu |
LAMARTINE
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Méd. I, 28 |
monter |
Un étranger qui écrirait en français croirait bien faire que d'emprunter beaucoup de phrases à Molière, et se ferait moquer de lui |
D'ALEMBERT
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Mél. t. V, Sur la latinité des modernes. |
moquer (se) |
Pour orner une telle vie, je n'ai pas besoin d'emprunter les fausses couleurs de la rhétorique, et encore moins les détours de la flatterie |
BOSSUET
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Bourgoing. |
orner |
Il aimait à emprunter et à faire valoir les idées des autres, et il aurait plutôt affecté que manqué l'occasion de leur en rendre une espèce d'hommage |
FONTENELLE
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Dodart. |
affecter |
Monsieur est la personne qui veut vous emprunter les quinze mille livres dont je vous ai parlé |
MOLIÈRE
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l'Avare, II, 3 |
personne |
Du moins, s'il faut céder, si, contre notre usage, Il faut d'un suppliant emprunter le visage |
RACINE
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Mithr. III, 1 |
usage |
Du moins, s'il faut céder, si, contre notre usage, Il faut d'un suppliant emprunter le visage |
RACINE
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Mithr. III, 1 |
visage |
Cela lui fut un prétexte de leur emprunter leurs voiles et leurs verges, pour faire un lieu où ils peussent manger à l'ombre |
MALHERBE
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le XXXIIIe livre de Tite Live, ch. 48 |
vergue [1] |
Pour empêcher les emprunts d'où naissent la fainéantise, les fraudes et la chicane, le roi Asychis ne permettait aux Égyptiens d'emprunter qu'à condition d'engager le corps de leur père à celui dont on empruntait |
BOSSUET
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Hist. III, 3 |
emprunter |
On est au désespoir, on n'a pas un sou, on ne trouve rien à emprunter, les fermiers ne payent point.... jouissez du plaisir d'être présentement le seul homme de votre volée qui puisse se vanter d'avoir du pain |
SÉVIGNÉ
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à Bussy, 24 avr. 1672 |
volée |
Sitôt que nous nous mîmes à table, il alla emprunter trois cuillers de bois, et nous dit qu'il avait donné les siennes d'argent à blanchir |
REGNARD
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Voir de Pologne, t. IV, p. 418, Paris, Mame, 1810 |
blanchir |
L'ordonnance du roi Asychis ne permettait [chez les Égyptiens] d'emprunter qu'à condition d'engager le corps [momie] de son père à celui dont on empruntait ; c'était une impiété et une infamie tout ensemble de ne pas retirer un gage si précieux |
BOSSUET
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Hist. III, 3 |
gage |
Il ne fallut pas emprunter la voix d'un prophète inconnu pour lui dire comme à Ézéchias : vous mourrez ; un fils osa rendre ce triste et charitable office à son père, et la fidélité de l'un fit voir la résignation de l'autre |
FLÉCHIER
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le Tellier. |
rendre |
Au lieu d'emprunter, comme dans le système actuellement pratiqué, l'adhérence nécessaire pour entraîner le convoi, au frottement des roues portantes, et qu'on appelle en raison de cela roues motrices |
COMBES
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Acad. des sc. comptes rendus, t. LVIII, p. 261 |
portant, ante [1] |
Elle envoya emprunter un jour toute la parure de Mme de Soubise, ne doutant point d'être comme elle dès qu'elle l'aurait mise ; ce fut une grande risée |
SÉVIGNÉ
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367 |
risée |
On ne voit donc pas que prêter à intérêt c'est vendre ; qu'emprunter à intérêt, c'est acheter ; que l'argent qu'on prête est la marchandise qui se vend ; que l'argent qu'on doit rendre est le prix qui se paye |
CONDILLAC
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Comm. gouv. I, 18 |
prêter |
Tu sais, comme en opérant par la plume [dans les calculs], on est à tout moment obligé de retenir ou d'emprunter les nombres nécessaires, et combien d'erreurs se glissent dans ces rétentions et emprunts, à moins d'une très longue habitude |
PASCAL
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Mach. arithm. |
rétention |
Voilà où elle [l'âme] est tombée quand elle a voulu emprunter des sens ; mais ce n'est pas encore là la fin de ses maux ; car ces sens dont elle emprunte, empruntent eux-mêmes de tous côtés |
BOSSUET
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la Vallière. |
emprunter |
Dans le pancrace, non-seulement on avait droit d'employer toutes les secousses et toutes les ruses pratiquées dans la lutte, on pouvait encore emprunter le secours des poings et des pieds, même des dents et des ongles, pour vaincre son adversaire |
ROLLIN
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Hist. anc. Oeuvres, t. v, p. 72 |
pancrace |
Le vrai a besoin d'emprunter la figure du faux, pour être agréablement reçu dans l'esprit humain ; mais le faux y entre bien sous sa propre figure, car c'est le lieu de sa naissance et de sa demeure ordinaire, et le vrai y est étranger |
FONTENELLE
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Dial. 5, Morts anc. |
vrai, aie |
Si le seigneur n'avait point de pairs, ou n'en avait point assez, il pouvait, à ses frais, emprunter des pairs de son seigneur suzerain |
MONTESQUIEU
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Esp. XXVIII, 27 |
pair, aire |
Je ne suis point du tout l'inventeur ni l'importateur en France du système américain dont il a parlé, c'est-à-dire les bons à trois cinq et les bons à cinq dix.... il s'agissait d'emprunter cinq cent millions pour pourvoir aux premières nécessités de la guerre ; ces mots un peu barbares de trois cinq et de cinq dix ne furent pas compris par le public |
MAGNE
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Journ. offic. 17 juin 1873, p. 3937, 3e col. |
bon [2] |