| Il s'est endormi cette nuit au Seigneur | SÉVIGNÉ | 292 | endormir | 
				
			| On me croit dans la paix un lion endormi | CORNEILLE | Tit. et Bérén. II, 1 | endormi, ie | 
				
			| Le pécheur.... endormi par de vaines espérances de conversion | MASSILLON | Av. Mort du péch. | endormi, ie | 
				
			| Le fils de Lasthénès ne s'était point endormi sur le danger de ses frères | CHATEAUBRIAND | Mart. II, 24 | endormir | 
				
			| [Elles] De leur père endormi vont épuiser les veines | CORNEILLE | Médée, I, 1 | épuiser | 
				
			| Ce n'est pas que mon coeur du travail ennemi Approuve un fainéant sur le trône endormi | BOILEAU | Ép. I | fainéant, ante | 
				
			| Némésis, la tardive déesse, Qui frappe le méchant sur son trône endormi | CHÉNIER | à Charlotte Corday. | tardif, ive | 
				
			| Le roi lui-même, à demi endormi et presque nu, eut bien de la peine à gagner ses vaisseaux | ROLLIN | Hist. anc. Oeuvres, t. VIII, p. 109, dans POUGENS | endormi, ie | 
				
			| La nuit, guidant son cortége d'étoiles, Sur le monde endormi jette ses sombres voiles | LAMARTINE | Méd. I, 16 | cortége | 
				
			| À force de pitié, ces filles inhumaines, De leur père endormi vont épuiser les veines | CORNEILLE | Méd. I, 1 | endormi, ie | 
				
			| Dans un calme profond Darius endormi Ignorait jusqu'au nom d'un si faible ennemi | RACINE | Alex. 1, 2 | endormi, ie | 
				
			| Et sans ressentiment tu souffres cette offense, Ton courage est muet, et ton bras endormi ! | CORNEILLE | la Place roy. III, 3 | endormi, ie | 
				
			| Maintenant tout dormait sur sa bouche glacée ; Le souffle se taisait dans son sein endormi | LAMARTINE | Sec. Méditations, 22 | taire | 
				
			| Telle, pour sommeiller la blanche tourterelle Courbe son cou d'albâtre et ramène son aile Sur son oeil endormi | LAMARTINE | Médit. II, 24 | ramener | 
				
			| Et des choeurs sur ta tombe, en une sainte ivresse, Chanteraient Némésis, la tardive déesse, Qui frappe le méchant sur son trône endormi | CHÉNIER | à Charlotte Corday. | némésis | 
				
			| Je m'étais endormi la nuit près de la grève ; Un vent frais m'éveilla, je sortis de mon rêve, J'ouvris les yeux, je vis l'étoile du matin | HUGO | Stella. | matin | 
				
			| Le ciel blémit, les étoiles pâlissent ; les deux amis continuent à noctambuler, Crispin toujours bavard, Gille à moitié endormi | DAUDET | Journ. offic. 11 juin 1876, p. 4105, 1re col. | noctambuler | 
				
			| Le souffle se taisait dans son sein endormi [d'une morte], Et sur l'oeil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi | LAMARTINE | Méd. II, 22 | sur [1] | 
				
			| Saint Augustin se comparait à un homme endormi qui se réveille, et qui voudrait se lever, mais que l'appesantissement où il est replonge aussitôt dans son premier sommeil | BOURDALOUE | Pensées, t. II, p. 454 | appesantissement | 
				
			| Si parfois, un penchant impérieux et tendre Vous guidant vers la tombe où je suis endormi, Vos yeux en approchant pensent voir leur ami | CHÉNIER | Élég. VII | guider | 
				
			| La main gauche [d'Endymion endormi].... tient à peine la laisse d'un chien qui, planté sur ses pattes de derrière, cherche à regarder au-dessus du rocher | CHATEAUBRIAND | Italie, Musée capitolin. | planté, ée | 
				
			| Te dirai-je qu'un soir dans la brise embaumée, Endormi, comme toi, dans la paix du bonheur.... | MUSSET | Poésies nouv. Souvenir. | endormi, ie | 
				
			| Le frère d'Amélie s'était endormi l'homme de la société, il se réveillait l'homme de la nature | CHATEAUBRIAND | Natch. livre II | nature | 
				
			| Maintenant tout dormait sur sa bouche glacée ; Le souffle se taisait dans son sein endormi ; Et sur l'oeil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi | LAMARTINE | Médit. II, 22 | paupière | 
				
			| Duroc et Daru, encore dans sa chambre [de Napoléon], se livraient, à voix basse, aux plus sinistres conjectures, croyant leur chef endormi ; mais lui les écoutait, et le mot de prisonnier d'État venant à frapper son oreille : Comment, s'écria-t-il, vous croyez qu'ils l'oseraient ! | SÉGUR | Hist. de Nap. XI, 2 | prisonnier, ière | 
				
			| Lorsqu'il est question d'une certitude métaphysique, on ne peut nier que ce ne soit assez de sujet pour n'en être pas entièrement assuré [de l'existence des corps], que d'avoir pris garde qu'on peut s'imaginer, étant endormi, qu'on a un autre corps | DESCARTES | Méth. IV, 6 | sujet [2] |