Citations correspondant à « greffier » : 14 citations trouvées dans le Littré
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Le livre fut présenté, lié et garrotté de petites chaînes de fer au cardinal doyen, celui-ci le donna au grand inquisiteur qui le rendit au greffier ; le greffier le donna au prévôt, le prévôt à un huissier, l'huissier à un archer, l'archer au bourreau VOLTAIRE Hist. parlem. 64 garrotté, ée [1]
Ce greffier de malheur est avec elle DANCOURT Vacances, sc. 7 malheur
Veuve d'un greffier à la peau, que vous avez fait mourir de chagrin DANCOURT Fête de village, I, 3 greffier
À réciter les paroles d'un autre et faire le greffier, je ne trouve pas qu'il y ait beaucoup d'honneur MALHERBE Lexique, éd. L. Lalanne greffier
On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée BOILEAU Ép. V effréné, ée
On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée BOILEAU Ép. V gras, asse
On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée BOILEAU Ep. V muse [1]
Ce greffier [le père de Boileau] doux et pacifique, De ses enfants au sang critique N'eut point le talent redouté BOILEAU Poésies div. 10 critique [1]
N'est-ce pas Double-Main le greffier ? - Oui, c'est qu'il mange à deux râteliers. - Manger ! je suis garant qu'il dévore BEAUMARCHAIS Mar. de Fig. III, 13 dévorer
L'un.... l'autre.... un troisième appelle un cadran au soleil un greffier solaire, une grosse rave un phénomène potager VOLTAIRE Mél. litt. Vie de Molière, Précieuses. troisième
L'on me mit chez M. Manneron, greffier de la ville, pour apprendre sous lui, comme disait M. Bernard, l'utile métier de grapignan ROUSSEAU Confess. I grapignan
Bridoison : A-t-il vu mon secrétaire, ce bon garçon ? - Figaro : N'est-ce pas Doublemain, le greffier ? - Bridoison : Oui, c'est qu'il mange à deux râteliers BEAUMARCHAIS Mar. de Figaro, III, 13 râtelier
La partie, pressée d'obtenir la grosse [d'un jugement], parvient à l'avoir en payant au greffier une gratification qui n'est pas prévue par le tarif, et qui, dans le langage spécial à ce greffe [de Paris], est connue au palais sous le nom de droit de prompte SUIN Rapp. au sénat, Monit. du 24 mars 1867, p. 351, 3e col. prompte
J'ai toujours mandé qu'on ne trouverait jamais d'huissier qui osât faire une sommation au greffier du parlement toulousain, après que ce parlement a défendu si sévèrement la communication des pièces, c'est-à-dire de sa honte [condamnation de Calas] VOLTAIRE Lett. d'Argental, 4 août 1762 sommation [1]