Vous êtes à la fois gaie et mélancolique, mais gaie par votre naturel, et mélancolique encore par réflexion |
D'ALEMBERT
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Portr. de Mlle de l'Espinasse. |
mélancolique |
Vision mélancolique |
TRISTAN
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Mariane, I, 2 |
mélancolique |
Sa joie est plus mélancolique que la tristesse des autres |
MAINTENON
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Lett. à l'abbé Gobelin, 26 sept. 1684 |
mélancolique |
La bière est un séjour par trop mélancolique |
MOLIÈRE
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Sgan. sc. 17 |
mélancolique |
Un autre renfrogné, rêveur, mélancolique |
RÉGNIER
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Sat. II |
refrogné, ée |
Notre mélancolique en savait bien que dire |
RÉGNIER
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Sat. VII |
dire |
Frère Lubin d'un ton peu monastique Interrogea le beau mélancolique |
GRESSET
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Ver-vert, III |
monastique |
Quand un des conviés, d'un ton mélancolique Lamentant tristement une chanson bachique |
BOILEAU
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Sat. III |
convié, ée |
Un autre refrogné, rêveur mélancolique, Parle si finement que l'on ne l'entend pas |
RÉGNIER
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Sat. II |
finement |
De leur humeur mélancolique Ils [les noirs] sont tirés par des pantins |
BÉRANGER
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Nègres. |
pantin |
Vaine compassion des douleurs d'Angélique, Qui penses triompher d'un coeur mélancolique |
CORNEILLE
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la Place roy. IV, 5 |
mélancolique |
Que je repose en paix sous le gazon rustique, Sur les bords du ruisseau pur et mélancolique ! |
CHÉNIER M. J.
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la Promenade. |
mélancolique |
La vie de la cour est un jeu sérieux, mélancolique, qui applique : il faut arranger ses pièces et ses batteries |
LA BRUYÈRE
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VIII |
pièce |
Parmi ces grands sujets d'allégresse publique, Vous portez sur le front un air mélancolique |
CORNEILLE
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Tois. I, 1 |
mélancolique |
Parmi ces grands sujets d'allégresse publique Vous portez sur le front un air mélancolique |
CORNEILLE
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Toison d'or, I, 1 |
porter [1] |
La vie de la cour est un jeu sérieux, mélancolique, qui applique : il faut arranger ses pièces et ses batteries, avoir un dessein, le suivre.... |
LA BRUYÈRE
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8 |
batterie |
L'on m'envoya chercher, un de ces jours passés, Pour détremper un peu l'humeur mélancolique D'un homme dès longtemps au lit paralytique |
REGNARD
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Fol. amour. II, 7 |
détremper [1] |
Quand on s'est habitué à une vie de distractions, on éprouve toujours une sensation mélancolique en rentrant en soi-même, dût-on s'y trouver bien |
STAËL
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ib. XV, 3 |
distraction |
Quoiqu'il [Platon] fût naturellement mélancolique et d'un génie fort méditatif, comme l'écrit Aristote |
FÉNELON
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Platon. |
méditatif, ive |
Le mélancolique animal [lièvre].... Entend un léger bruit ; ce lui fut un signal Pour s'enfuir devers sa tanière |
LA FONTAINE
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Fabl. II, 14 |
mélancolique |
La poésie la plus mélancolique doit être inspirée par une sorte de verve qui suppose et de la force et des jouissances intellectuelles |
STAËL
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ib. XVIII, 4 |
mélancolique |
Ma muse épique.... Sur un vieux luth qu'il faut monter toujours S'en va raclant quelque air mélancolique |
VOLTAIRE
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Poésies mél. 35 |
racler |
Son orgueil [d'une âme mélancolique] fait son supplice ; elle se ronge, dans la solitude, du dépit secret d'être méprisée et oubliée |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Homme. |
ronger |
L'impression la plus mélancolique que l'on éprouve au musée du Vatican, c'est en contemplant les débris de statues que l'on y voit rassemblés ; le torse d'Hercule, des têtes séparées du tronc |
STAËL
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Corinne, VIII, 2 |
torse [1] |
Cela rend mélancolique, mais cela fait aussi un grand bien ; car on en aime mieux son chez-soi |
VOLTAIRE
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Lett. Villette, 8 juillet 1765 |
chez |
....Et toi, triste cyprès, Fidèle ami des morts, protecteur de leur cendre, Ta tige, chère au coeur mélancolique et tendre, Laisse la joie au myrte et la gloire au laurier |
DELILLE
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Jardins, IV |
cyprès |
J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un coeur mélancolique |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 217 |
mélancolique |
La vie de la cour est un jeu sérieux, mélancolique, qui applique ; il faut arranger ses pièces.... et après toutes ses rêveries et toutes ses mesures on est échec, et quelquefois mat |
LA BRUYÈRE
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VIII |
échec |
Un autre, renfrogné, rêveur, mélancolique, Grimaçant son discours, semble avoir la colique, Suant, crachant, toussant, pensant venir au point, Parle si finement que l'on ne l'entend point |
RÉGNIER
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Sat. II |
point [1] |
Son nom était Jacques Clément ; il était né dans un village de Bourgogne appelé Sorbonne, et alors âgé de vingt-quatre ans ; sa farouche piété et son esprit noir et mélancolique se laissèrent bientôt entraîner au fanatisme par les importunes clameurs des prêtres |
VOLTAIRE
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Ess. guerr. civ. France. |
farouche |
Dorante : Vous me semblez toute mélancolique : qu'avez-vous, madame Jourdain ? - Madame Jourdain : J'ai la tête plus grosse que le poing, et si, elle n'est pas enflée |
MOLIÈRE
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Bourg. gent. III, 5 |
poing |
Je suis mélancolique, et je le suis à un point que, depuis trois ou quatre ans, à peine m'a-t-on vu rire trois ou quatre fois |
LA ROCHEFOUCAULD
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Portr. |
mélancolique |
Cliton : Par exemple, voyez, aux traits de ce visage Mille dames m'ont pris pour homme de courage, Et, sitôt que je parle, on devine à demi Que le sexe jamais ne fut mon ennemi. - Cléandre : Cet homme a de l'humeur. - Dorise : C'est un vieux domestique Qui, comme vous voyez, n'est pas mélancolique |
CORNEILLE
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Suite du Ment. III, 1 |
humeur [1] |
Le plus grand embarras pour les anciens était d'expliquer par quel heureux privilége ces sibylles avaient le don de prédire l'avenir ; les platoniciens en trouvaient la cause dans l'union intime que la créature parvenue à un certain degré de perfection pouvait avoir avec la divinité ; d'autres rapportaient cette vertu divinatrice des sibylles aux vapeurs et aux exhalaisons des cavernes qu'elles habitaient ; d'autres enfin attribuaient l'esprit prophétique des sibylles à leur humeur sombre et mélancolique, ou à quelque maladie singulière |
VOLTAIRE
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Dict. phil. sibylle |
sibylle |