Lorsque l'injure a une fois éclaté, notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance |
MOLIÈRE
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Fest. III, 5 |
aller [1] |
Lorsque l'injure a une fois éclaté, notre honneur ne va point à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance |
MOLIÈRE
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D. Juan, III, 5 |
honneur |
N'ayant jamais porté que notre petit habit de bure noire de pensionnaire, et notre coiffure, et notre pèlerine de batiste |
GENLIS
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Mlle de la Fayette, p. 137, dans POUGENS |
pèlerine |
Nos manières, nos démarches, notre langage, tout notre extérieur doit y soutenir [dans le monde] la sainte dignité de notre état |
MASSILLON
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Confér. Man. dont les ecclésiast. doivent convers. |
soutenir |
Ô mort, éloigne-toi de notre pensée, et laisse-nous tromper pour un peu de temps la violence de notre douleur par le souvenir de notre joie |
BOSSUET
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Duch. d'Orl. |
tromper |
Ô mort, éloigne-toi de notre pensée, et laisse-nous tromper pour un peu de temps la violence de notre douleur par le souvenir de notre joie |
BOSSUET
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Duch. d'Orl. |
violence |
Lorsque l'injure a une fois éclaté, notre honneur ne va point jusqu'à vouloir cacher notre honte, mais à faire éclater notre vengeance |
MOLIÈRE
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D. Juan, III, 4 |
injure |
Il ne parle que de lauriers, que de palmes, que de triomphes et que de trophées ; il dit dans le discours familier : notre auguste héros, notre grand potentat, notre invincible monarque |
LA BRUYÈRE
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X. |
palme [1] |
La substance de presque tous les ordres émanés du trône était contenue dans ces mots : car tel est notre plaisir ; Louis XVI aurait pu dire : car telle est notre sagesse et notre bonté |
VOLTAIRE
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Pol. et lég. Édits de Louis XVI |
substance |
Notre connaissance réfléchie dérive essentiellement de notre connaissance intuitive : c'est toujours sur des idées purement sensibles que notre esprit opère lorsqu'il s'élève aux notions les plus abstraites |
BONNET
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Paling. XVI, 3 |
intuitif, ive |
Sous notre heureuse demeure, Avec celui qui les pleure, Hélas ! ils dormaient hier ! Et notre coeur doute encore, Que le ver déjà dévore Cette chair de notre chair ! |
LAMARTINE
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Harm. II, 1 |
dévorer |
....Oh ! oh ! monsieur notre barbon, Notre législateur, notre homme d'ambassade, Vous êtes, à cet âge, homme de mascarade ! |
LA FONTAINE
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Petit chien. |
mascarade |
Jésus-Christ même, lequel, étant l'auteur de notre salut, devient tous les jours, par l'abus que nous faisons de ses mérites et de sa grâce, l'auteur de notre perte éternelle et de notre réprobation |
BOURDALOUE
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3e dim. après l'Épiphan. Dominic. t. I, p. 142 |
réprobation |
Il faut qu'avec notre famille Nous prenions dès demain chacun une faucille ; C'est là notre plus court ; et nous achèverons Notre moisson quand nous pourrons |
LA FONTAINE
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Fabl. IV, 22 |
moisson |
Elle sait notre syndicat, notre procureur, notre gratification.... comme elle sait la carte et les intérêts des princes, c'est-à-dire sur le bout du doigt |
SÉVIGNÉ
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174 |
savoir [1] |
Et quel est notre aveuglement, si, toujours avançant vers notre fin, et plutôt mourants que vivants, nous attendons les derniers soupirs pour prendre les sentiments que la seule pensée de la mort nous devrait inspirer à tous les moments de notre vie ? |
BOSSUET
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Duch. d'Orl. |
soupir |
Oui, monsieur, je l'ai dit, je le redis et je le redirai, malgré la certitude d'ennuyer, que la doctrine des qualités occultes est ce que l'antiquité a produit de plus sage et de plus vrai ; la formation des éléments, l'émission de la lumière, animaux, végétaux, notre naissance, notre vie, notre mort, la veille, le sommeil, les sensations, la pensée, tout est qualité occulte |
VOLTAIRE
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Lett. à M. L. C. 23 déc. 1768 |
occulte |
Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent : mon livre, mon commentaire, mon histoire.... ils feraient mieux de dire : notre livre, notre commentaire, notre histoire, vu que d'ordinaire il y a plus en cela du bien d'autrui que du leur |
PASCAL
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ib. XXIV, 68 |
livre [1] |
Dieu dit dans ses Écritures, que, si notre oeil, notre pied ou notre main nous scandalise, nous devons les arracher et les couper, c'est-à-dire que, si les choses mêmes qui nous sont les plus chères, nous sont occasion de chute et de péché, il faut nous en séparer |
FLÉCHIER
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Sermons, 3e dim. de l'avent. |
scandaliser |
Et l'art imitant la nature Bâtit d'une même figure Notre bière et notre berceau |
ROTROU
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St Gen. V, 1 |
bière [2] |
L'auteur de notre être avait d'abord animé notre boue d'un souffle d'immortalité |
MASSILLON
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Car. Sur la mort. |
boue |
C'est cette union admirable de notre corps et de notre âme que nous avons à considérer |
BOSSUET
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Conn. III, 2 |
corps |
Les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos moeurs, notre créance |
VOLTAIRE
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Zaïre, I, 1 |
créance [1] |
Notre régularité n'est qu'une décence que nous donnons au monde et au sérieux de notre état |
MASSILLON
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Confér. Zèle c. les scand. |
donner |
Le bon esprit nous découvre notre devoir, notre engagement à le faire |
LA BRUYÈRE
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II |
engagement |
Tous les vices de notre âge corrompaient notre innocence et enlaidissaient nos jeux |
ROUSSEAU
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Confess. I |
enlaidir |
Vous voulez que notre intérêt entre pour beaucoup dans notre fidélité |
MASSILLON
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Carême, Conf. |
entrer |
Nous espérons de notre bonheur ou de notre adresse d'esquiver à sa malice |
DIDEROT
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Lettre LX à Mlle Voland, t. XIX, p. 55, éd. Assézat |
esquiver |
Notre âme n'est pas devant notre corps, et quelque chose lui manque lorsqu'elle en est séparée |
BOSSUET
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ib. |
être [1] |
Devant Dieu caché dans sa fatalité Notre seule science est notre humilité |
LAMARTINE
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Joc. VI, 233 |
fatalité |
C'est beaucoup tirer de notre ami, si, étant monté en faveur, il est encore un homme de notre connaissance |
LA BRUYÈRE
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VIII |
faveur |
Les plaisirs de notre jeunesse, reproduits par notre mémoire, ressemblent à des ruines vues aux flambeaux |
CHATEAUBRIAND
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Pensées et max. |
flambeau |
Le front des Russes n'était plus en face de notre colonne, mais sur notre gauche |
SÉGUR
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Hist. de Nap. IV, 8 |
front |
Nous marchions vers l'orient, notre gauche au nord, notre droite au midi |
SÉGUR
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Hist. de Nap. IV, 1 |
gauche |
Il [Dieu] dit ensuite : Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance |
SACY
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Bible, Genèse, I, 26 |
homme |
Malgré notre surprise et notre insuffisance, Je vous obéirai, seigneur, sans complaisance |
CORNEILLE
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Cinna, II, 1 |
insuffisance |
Notre ami, notre frère en nos coeurs adopté, Jamais de son destin n'a rien manifesté |
VOLTAIRE
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Scythes, I, 1 |
manifester |
Quel est notre aveuglement, si, toujours avançant vers notre fin et plutôt mourants que vivants.... |
BOSSUET
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Duch. d'Orl. |
mourant, ante |
Ce que la nature n'aurait pas obtenu de notre raison, elle l'obtient de notre folie |
FONTENELLE
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Dial. 6, Morts anc. mod. |
obtenir |
Moi-même, comparant le parc anglais au nôtre, J'hésitai, je l'avoue, entre Kent et Le Nôtre |
DELILLE
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Hom. des ch. II |
parc |