D'autres touchent la lyre ; à leur tête est Orphée |
DELILLE
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Én. VI |
toucher [1] |
Rien ne prédit la gloire d'un Orphée à mon berceau qui n'était pas de fleurs |
BÉRANGER
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le Tailleur et la fée. |
orphée |
Si Orphée Rameau veut couvrir cette misère de doubles croches |
VOLTAIRE
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Lett. en vers et en prose, 4 |
double |
Il [Orphée] fut foudroyé par Jupiter, comme la plupart des héros des temps fabuleux |
DIDEROT
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Opin. des anc. phil. (Grecs). |
foudroyer |
Il se pourrait bien faire qu'Orphée eût été un fameux ménétrier des dieux Cabires |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Samothrace. |
ménétrier |
De là sont nés ces bruits reçus dans l'univers, Qu'aux accents dont Orphée.... |
BOILEAU
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ib. IV |
naître |
Tout chantre ne peut pas sur le ton d'un Orphée Entonner en grands vers la discorde étouffée |
BOILEAU
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Sat. IX |
entonner [2] |
On rencontre quelquefois dans les monuments chrétiens du premier âge la figure mythologique d'Orphée |
MARTIGNY
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Dictionn. antiquit. chrét. |
orphée |
C'est ainsi qu'avec une lyre il [Orphée] apprivoisait les bêtes farouches et enlevait les bois et les rochers |
FÉNELON
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ib. |
enlever |
S'il est vrai, ce que dit Pausanias, que les rossignols qui étaient vers le tombeau d'Orphée chantaient plus mélodieusement que les autres |
VOITURE
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Lett. 193 |
mélodieusement |
Mais je dors moins que ne fait un proscrit, Moi, dont l'Orphée était le dieu Morphée |
LA FONTAINE
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Lett. XIX, à St-Evremond. |
morphée [1] |
On admira bien plus que ses concerts D'un tel amour la bizarre saillie [Orphée descendant aux enfers pour sa femme] |
ROUSSEAU J.-B.
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Épigr. II, 1 |
saillie |
Aux accents dont Orphée emplit les monts de Thrace, Les tigres amollis dépouillent leur audace |
BOILEAU
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Art p. IV |
tigre |
Orphée a bien touché, par le récit de ses malheurs, le coeur de ce dieu qu'on dépeint comme inexorable [Pluton] |
FÉNELON
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Tél. XVIII |
toucher [1] |
La mort ne les peut écouter ; Car la cruelle est sans oreilles, Dès les vieux temps qu'Orphée harpa Si doucement qu'il l'attrapa |
VOITURE
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Oeuvres, t. II, p. 198 |
harper [1] |
Prends ton luth, cher Orphée, et montre à la déesse Combien ce doux espoir charme notre tristesse |
CORNEILLE
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Toison d'or, I, 5 |
luth |
Zéthès, et Calaïs, et Pollux, et Castor, Et le charmant Orphée, et le sage Nestor, Tous vos héros enfin tiennent de moi la vie |
CORNEILLE
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Méd. II, 2 |
tenir |
La tête d'Orphée qui faisait encore de la musique, et qui chantait Eurydice quand on la jetait dans les eaux de l'Ebre |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Sensation. |
tête |
Ces hommes divins [Amphion, Cadmus, Orphée], assis sous quelque platane, dictaient leurs leçons à tout un peuple ravi |
CHATEAUBRIAND
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Génie, I, I, 8 |
platane |
Doutez-vous que, si jamais dans Constantinople, qui est la patrie d'Orphée, il y avait un opéra, les dames turques ne remplissent les premières loges ? |
VOLTAIRE
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Facéties, Femmes, soyez soumises. |
remplir |
Je ne range point au nombre des poëtes ni les sibylles, ni Orphée, ni Musée ; tous les savants conviennent que les poésies qui portent leur nom sont supposées |
ROLLIN
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Hist. anc. liv. XXV, ch. I, I, 1 |
supposé, ée |
De là sont nés ces bruits reçus dans l'univers, Qu'aux accents dont Orphée emplit les monts de Thrace, Les tigres amollis dépouillaient leur audace |
BOILEAU
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Art p. ch. IV |
orphée |
Il peignit comme Apelle, il chante comme Orphée |
VOLTAIRE
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Trois man. |
peindre |
Notre religion réelle, le déisme, a vu naître et mourir mille cultes fantastiques, ceux de Zoroastre, d'Osiris, de Zalmoxis, d'Orphée, de Numa, d'Odin et de tant d'autres |
VOLTAIRE
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Facéties, Épît. aux frères. |
mourir |
Mme de Frontenac en est toute honteuse [de la mort de Mme Bertillac, amoureuse et victime de Caderousse], aussi bien que tout le sexe, qui devrait déchirer Caderousse comme Orphée |
SÉVIGNÉ
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24 janv. 1680 |
sexe |
Une très belle voix que Dieu nous a envoyée dans nos déserts, nous a chanté des morceaux d'Iphigénie et d'Orphée, qui nous ont fait un extrême plaisir |
VOLTAIRE
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Lett. Delisle, 10 juill. 1774 |
voix |
Une musique de luths et de voix se fit entendre à l'un des coins du plafond, sans qu'on vît ni chantres ni instruments, musique aussi douce et aussi charmante que si Orphée et Amphion en eussent été les conducteurs |
LA FONTAINE
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Psyché, I, p. 37 |
conducteur, trice |