Citations correspondant à « rauque » : 12 citations trouvées dans le Littré
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D'une voix rauque et casse ainsi me répondit RÉGNIER Dial. cas, casse
Sa voix était rauque, tremblante et entrecoupée FÉNELON Tél. VII rauque
Et poussant vers le ciel un cri rauque et sauvage DELILLE Én. VII rauque
Quelle rauque grenouille, au milieu de ses joncs, T'a donné de son art les premières leçons ? REGNARD Fol. amour. II, 7 rauque
Le dialecte bolonais dut la surprendre péniblement ; il n'en est pas de plus rauque dans les pays du Nord STAËL Corinne, XIX, 7 rauque
Je réponds bien mal, monsieur, aux choses charmantes que vous m'envoyez ; mais, à mon âge, on a la voix un peu rauque VOLTAIRE Lett. en vers et en prose, 132 rauque
Sa voix rauque [du petit homme rouge] en chantant présage Au château grand remue-ménage BÉRANGER H. rouge. remue-ménage
Passé le mois de juin, le rossignol ne chante plus, et il ne lui reste qu'un cri rauque, une sorte de croassement où l'on ne reconnaît point du tout la mélodie de Philomèle BUFFON Ois. t. IX, p. 129 rauque
Et le rauque tambour, les sonores cymbales, Les hautbois tortueux et les doubles crotales, Qu'agitaient en dansant sur ton bruyant chemin Le faune, le satyre et le jeune sylvain CHÉNIER Idylle, Bacchus. crotale
Ce mot raucant n'a point d'équivalent en français ; ne pourrions-nous pas lui en donner un, et dire : les tigres rauquent, les lions rugissent ; car le son de la voix du tigre est en effet très rauque BUFFON Quadrup. t. III, p. 256 rauquer
Il faut [dans Tancrède] un vieillard vert, chaud, à voix moitié douce, moitié rauque, attendrissante, tremblotante VOLTAIRE Lettr. Mlle Clairon, 24 sept. 1760 attendrissant, ante
Il est [le thème chanté par Charon, dans l'Alceste de Gluck] toujours précédé et suivi de trois sons de cors donnant la même note que la voix, mais d'un caractère mystérieux, rauque, caverneux.... les deux cors à l'unisson, avec leurs notes toniques et dominantes, et par conséquent leurs sons ouverts, ne produisaient point du tout ce qu'il [Gluck] cherchait ; enfin il s'avisa de faire aboucher les cors, pavillon contre pavillon ; les deux instruments se servant ainsi mutuellement de sourdine, et les sons s'entre-choquant à leur sortie, le timbre extraordinaire fut trouvé H. BERLIOZ à travers chants, p. 184 pavillon