La syntaxe, comme le remarque M. Dumarsais, ne consiste que dans des signes choisis pour marquer les rapports ; et la construction consiste dans les différents arrangements que nous pouvons nous permettre, en observant toujours les règles de la syntaxe |
CONDILLAC
|
ib. |
syntaxe |
On prétend que le latin était, par la vivacité des ellipses et par la variété des inversions, plus propre à l'éloquence ; le français le serait plus à la philosophie par l'ordre et la simplicité de la syntaxe |
DUCLOS
|
Gramm. Oeuv. t. IX, p. 94, dans POUGENS |
français, aise |
Toutes les lois de la syntaxe, tous les rapports des mots peuvent se rappeler à deux : le rapport d'identité et le rapport de détermination |
DUCLOS
|
Oeuv. t. IX, p. 207 |
rappeler |
La signification des mots s'établit par de bonnes définitions ; leur usage, par une excellente syntaxe ; leur nature enfin, par l'objet du dictionnaire lui-même |
D'ALEMBERT
|
Oeuvr. t. III, p. 183 |
signification |
La syntaxe de cette langue [le français] toujours uniforme, et qui n'admet point d'inversions, est encore une facilité que n'ont guère les autres langues ; c'est une monnaie plus courante que les autres, quand même elle manquerait de poids |
VOLTAIRE
|
Dict. phil. Langues. |
inversion |
Syntaxe intérieure, la formation des mots ; elle procède par transformation, fusion et agglutination, elle s'exerce dans le corps même des mots, elle les forme |
AD. RÉGNIER
|
Form. des mots dans la langue grecque, Paris, 1855, p. 13 |
syntaxe |
Ce n'est pas assez d'avoir des mots pour chaque idée ; il faut encore savoir former, de plusieurs idées, un tout dont nous saisissions tout à la fois les détails et l'ensemble, et dont rien ne nous échappe ; voilà l'objet de la syntaxe |
CONDILLAC
|
Gramm. II, 26 |
syntaxe |
Si on veut entendre le mot de pléonasme dans ce premier sens, c'est une figure de syntaxe par laquelle on ajoute à une phrase des mots qui paraissent superflus par rapport à l'intégrité grammaticale, mais qui servent pourtant à y ajouter des idées accessoires, surabondantes, soit pour y jeter de la clarté, soit pour en augmenter l'énergie |
BEAUZÉE
|
Encyclop. méthod. Gramm. et littér. Pléonasme. |
pléonasme |
Telle est, ce me semble, la raison métaphysique pour laquelle, la construction et la syntaxe des langues étant supposées, le nominatif doit être placé avant le verbe, et le verbe avant son régime ; les mots doivent être placés dans un tel ordre, qu'en finissant la phrase où l'on voudra, elle présente autant qu'il est possible un sens ou du moins une idée complète qui n'en suppose point nécessairement d'autre |
D'ALEMBERT
|
Élém. de philos. Oeuv. t. II, p. 276, dans POUGENS |
nominatif, ive |