Vanité des vanités ! mais tout n'est pas vanité ; ma tendre reconnaissance pour mes amis, et surtout pour vous, madame, n'est pas vanité |
VOLTAIRE
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Lett. Mme Necker, 21 juin 1770 |
vanité |
J'ai pris sans étude et sans choix les premières paroles que me présente l'Ecclésiaste [vanité des vanités, et tout est vanité], où, quoique la vanité ait été si souvent nommée, elle ne l'est pas encore assez à mon gré pour le dessein que je me propose |
BOSSUET
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Duch. d'Orl. |
gré |
Vanité des vanités, et tout est vanité.... j'ai pris sans étude et sans choix les premières paroles que me présente l'Ecclésiaste, où, quoique la vanité ait été si souvent nommée, elle ne l'est pas encore assez à mon gré pour le dessein que je me propose |
BOSSUET
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Duch. d'Orl. |
vanité |
Mais la vanité, reprit-il avec une physionomie toute renversée, la vanité ? |
MARIVAUX
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Marianne, part. 8 |
renversé, ée |
Vanité des vanités, et tout est vanité.... c'est la seule réflexion que me permet, dans un accident si étrange, une si juste et si sensible douleur |
BOSSUET
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Duch. d'Orl. |
permettre |
Vanité des vanités, et tout est vanité ; c'est la seule réflexion que me permet, dans un accident si étrange, une si juste et si sensible douleur |
BOSSUET
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Duch. d'Orl. |
réflexion |
Vanité des vanités, et tout est vanité ; et plus l'orgueil s'imagine avoir donné dans le solide, plus il est vain et trompeur |
BOSSUET
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Concupisc. 17 |
solide |
Si M. de Turenne n'avait su que combattre et vaincre ; s'il ne s'était élevé au-dessus des vertus humaines.... je laisserais à la vanité le soin d'honorer la vanité |
FLÉCHIER
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Tur. |
vanité |
Si, avant que de tirer vanité d'une chose, ils voulaient s'assurer bien qu'elle leur appartînt, il n'y aurait guère de vanité dans le monde |
FONTENELLE
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Dial. 2, Morts mod. |
vanité |
Vanité des vanités, et tout est vanité ; c'est la seule parole qui me reste ; c'est la seule réflexion que me permet, dans un accident si étrange, une si juste et si sensible douleur |
BOSSUET
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Duch. d'Orl. |
de |
Tout est vanité sous le soleil, c'est-à-dire, tout ce qui est mesuré par les années, tout ce qui est emporté par la rapidité du temps ; sortez du temps et du changement, aspirez à l'éternité ; la vanité ne vous tiendra plus asservis |
BOSSUET
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Duch. d'Orl. |
changement |
Détrompé de la vanité des idoles |
MASSILLON
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Car. Resp. hum. |
détrompé, ée |
Rien n'est plus dû à la vanité que la risée |
PASCAL
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Prov. 11 |
dû, due [1] |
Il n'y a que la vanité qui rende frivole |
STAËL
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Corinne, IV, 3 |
frivole |
La vanité a bien des ressources |
FONTENELLE
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Dial. I, Morts anc. et mod. |
ressource |
Qu'on me permette ici une vanité sur mon ouvrage |
LA BRUYÈRE
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Préf. Disc. de récept. |
vanité |
Entrez plus avant, ce n'est plus que vide, vanité |
MASSILLON
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Prière. Je puis passer plus avant, et dire... . FLÉCH. Mont. |
avant |
Ils soutiennent l'ennui et la vanité des commerces |
MASSILLON
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Av. Épiph. |
commerce |
Cette vanité vous découvre à l'ennemi |
BOSSUET
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Honn. 1 |
découvrir |
La fausse gloire est l'écueil de la vanité |
LA BRUYÈRE
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XI |
écueil |
Toute notre vie est une étude de vanité |
MASSILLON
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Myst. Ass. |
étude |
La vanité de faire l'éclairée quand je ne le suis pas |
SÉVIGNÉ
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434 |
faire [1] |
Jamais je ne vis, en pareille matière, de vanité qui fit une bonne fin |
MARIVAUX
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Paysan parv. 1re part. |
fin [1] |
Il avait eu la ridicule vanité d'acheter une généalogie |
GENLIS
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Veillées du chât. t. I, p. 460, dans POUGENS |
généalogie |
Mon coeur plus incapable encor de vanité |
CORNEILLE
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Théod. II, 2 |
incapable |
Pour satisfaire l'inclination naturelle qu'on a à la vanité |
PASCAL
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Prov. 9 |
inclination |
Mlle du Plessis, qui est insupportable de vanité |
SÉVIGNÉ
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16 oct. 1680 |
insupportable |
Libertin par ennui, jaloux par vanité |
BEAUMARCHAIS
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Mar. de Fig. I, 4 |
jaloux, ouse |
Notre vanité qui a des yeux de lynx |
MARIVAUX
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Serm. indiscr. II, 1 |
lynx |
On est d'ordinaire plus médisant par vanité que par malice |
LA ROCHEFOUCAULD
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Max. 483 |
médisant, ante |
Outre la vanité de son art mensonger [l'astrologie] |
LA FONTAINE
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Fabl. II, 13 |
mensonger, ère |
Qu'est-ce en effet que le moral de l'amour ? la vanité |
BUFFON
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Disc. nat. anim. Oeuvres, t. V, p. 353 |
moral, ale |
C'est moi-même, messieurs, sans nulle vanité |
MOLIÈRE
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Misanthrope, V, 4 |
nul, nulle |
La sotte vanité nous est particulière |
LA FONTAINE
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Fabl. VIII, 15 |
particulier, ère |
On est toujours petit quand on n'est grand que par la vanité |
MASSILLON
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Pet. carême, Tent. des grands. |
petit, ite |
Tous nos plaisirs ne sont que vanité |
PASCAL
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Pens. IX, 1, édit. HAVET. J'aurais bientôt quitté les plaisirs, disent-ils, si j'avais la foi. |
plaisir |
Qui voudra connaître à plein la vanité de l'homme |
PASCAL
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Pens. VI, 43 bis, éd. HAVET. |
plein, eine [1] |
La vanité même y mêlait a pointe |
ROUSSEAU
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Conf. II |
pointe |
Il a prodigué le sang des hommes par une brutale vanité |
FÉNELON
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Tél. X |
prodiguer |
La fausse modestie est le dernier raffinement de la vanité |
LA BRUYÈRE
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XI |
raffinement |