Il [Moïse] étendit la main et le prit [le serpent], et aussitôt la verge changée en serpent redevint verge |
SACY
|
Bible, Exode, IV, 4 |
verge |
Médée et Circé furent toujours armées de cet instrument mystérieux [une verge] ; de là vient que jamais magicienne ne paraît à l'opéra sans cette verge, et qu'on appelle ces rôles les rôles à baguette |
VOLTAIRE
|
Dict. phil. Verge. |
verge |
Je n'avais ni verge ni bâton, je me mis à ramasser cette épée |
MARIVAUX
|
Pays. parv. 3e part. |
verge |
La folie est liée au coeur de l'enfant, et la verge de la discipline l'en chassera |
SACY
|
Bible, Prov. de Salom. XXII, 15 |
verge |
Je m'appelle Loyal, natif de Normandie, Et suis huissier à verge en dépit de l'envie |
MOLIÈRE
|
Tart. V, 4 |
huissier [1] |
Les théurgites, les anciens sages avaient tous une verge avec laquelle ils opéraient |
VOLTAIRE
|
Dict. phil. Verge. |
théurgiste |
Je m'appelle Loyal, natif de Normandie, Et suis huissier à verge, en dépit de l'envie |
MOLIÈRE
|
Tart. v, 4 |
verge |
Le sage a toujours recommandé aux parents de tenir la verge assidûment levée sur les enfants |
FÉNELON
|
t. XVII, p. 25 |
verge |
Vous pourriez bien ici sur votre noir jupon, Monsieur l'huissier à verge, attirer le bâton |
MOLIÈRE
|
Tart. V, 4 |
jupon |
La verge de la censure publique qui m'a toujours paru infiniment respectable, même placée dans des mains ennemies |
MIRABEAU
|
Collection, t. III, p. 350 |
verge |
D'étrangers, de bannis, une horde insolente Nous tient depuis seize ans sous sa verge sanglante |
DELAVIGNE
|
Vêpr. sicil. II, 6 |
verge |
On dit encore que Thoot était Moïse, parce qu'une vieille tradition le faisait naître du Nil, lui donnait une verge, et lui attribuait des prodiges |
CONDILLAC
|
Hist. anc. III, 5 |
verge |
Aaron, tenant sa verge, étendit la main, et frappa la poussière de la terre, et les hommes et les bêtes furent tout couverts de moucherons |
SACY
|
Bible, Exode, VIII, 17 |
moucheron [1] |
Par les exemples de Tobie et ses saints avertissements, ceux d'Israël étaient excités à reconnaître sous la verge la main de Dieu qui les châtiait |
BOSSUET
|
Hist. II, 4 |
verge |
Moïse ayant levé sa verge vers le ciel, le Seigneur fit fondre la grêle sur la terre au milieu des tonnerres et des feux qui brillaient de toutes parts |
SACY
|
Bible, Exode, IX, 23 |
grêle [2] |
Le coup de verge fait une meurtrissure ; mais un coup de langue brise les os |
SACY
|
Bible, Ecclésiastiq. XXVIII, 21 |
langue |
Aimez-vous mieux que je vous aille voir la verge à la main, ou avec charité et un esprit de douceur ? |
SACY
|
Bible, St Paul, 1re ép. aux Cor. IV, 21 |
verge |
Jérémie l'avait bien prédit : le Seigneur rompit la verge [Babylone] dont il avait frappé tant de nations |
BOSSUET
|
Hist. II, 4 |
verge |
On trouve les sources d'eau, les trésors au moyen d'une verge, d'une baguette de coudrier, qui ne manque pas de forcer un peu la main à un imbécile qui la serre trop, et qui tourne aisément dans celle d'un fripon |
VOLTAIRE
|
Dict. phil. Verge. |
verge |
Nous n'osons nous flatter de posséder cette verge miraculeuse de la religion qui fait jaillir du rocher des sources d'eau vive |
CHATEAUBRIAND
|
Génie, I, I, 1 |
verge |
Tous les sorciers du siècle passé croyaient aller au sabbat sur une verge magique ou sur un manche à balai qui en tenait lieu ; et les juges, qui n'étaient pas sorciers, les brûlaient |
VOLTAIRE
|
Dict. phil. Verge. |
manche [1] |
La souplesse de la baguette ou verge, la facilité de la nouer en forme d'anneau a développé une autre acception, c'est le cercle de la bague distinct du chaton, c'est aussi l'anneau qui réunit les bagues |
DE LABORDE
|
Émaux, p. 536 |
verge |
Presque toutes les origines sont ignorées ; qui le premier inventa un bateau ? qui imagina de plier une branche de frêne, de l'assujettir avec une corde faite d'un intestin d'un animal, et d'y ajouter une verge garnie d'un os à un bout et de quatre plumes à l'autre bout ? |
VOLTAIRE
|
Tactique, not. |
origine |
On a imaginé, pour le jaugeage des tonneaux, différents instruments, dont le plus simple était la velte, nommée en quelques endroits verge, verle, verte ; c'est une règle de fer ou de bois, graduée..., elle marque le nombre de mesures que la futaille contient, selon que la règle se trouve plus ou moins plongée dans la liqueur ; ces mesures portaient précédemment le même nom que l'instrument ; ainsi l'on disait : la velte marque 32, le tonneau contient 32 veltes ; la velte ou setier était de 8 pintes |
S. A. TARBÉ
|
Manuel des poids et mesures, 1 vol. in-8°, Paris, 1813, p. 528 |
velte [1] |