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Je vous conjure, mes frères, ne vous fiez pas au temps qui vous trompe, c'est un dangereux imposteur qui vous dérobe si subtilement que vous ne vous apercevez pas de son larcin BOSSUET Sermons, Nécessité de la pénitence, 2 imposteur [1]
Ô flots, que vous savez de lugubres histoires !.... Vous vous les racontez en montant les marées, Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées, Que vous avez le soir quand vous venez vers nous ! HUGO Rayons et ombres, Oceano nox. marée
Vous êtes malade, ma chère enfant : vous dites quelquefois que votre estomac vous parle ; vous voyez que votre tête vous parle aussi : on ne peut pas vous dire plus nettement que vous la cassez, que vous la mettez en pièces SÉVIGNÉ 1er avril 1689 on
Que faites-vous, Clitiphon, dans cet endroit le plus reculé de votre appartement, de si laborieux qui vous empêche de m'entendre ? vous enfilez quelques mémoires, vous collationnez un registre, vous signez, vous paraphez LA BRUYÈRE V parafer
Hélas ! qu'avez-vous fait de cette amour parfaite Que vous me souhaitiez et que je vous souhaite ? S'il vous en reste encor, n'êtes-vous point jaloux Qu'à grand'peine chrétien, j'en montre plus que vous ? CORNEILLE Poly. II, 6 peine
Vous me faites rire, quand vous dites que vous n'avez plus d'esprit ; mais, si vous heurtiez tant soit peu à cette porte, vous trouveriez bientôt qui vous répondrait SÉVIGNÉ 2 mars 1689 porte [1]
Marquise, dites donc ce qu'il faut que je fasse ; Vous rattachez mes fers quand la saison vous chasse ; Je vous avais quittée, et vous me rappelez Dans le cruel instant que vous vous en allez CORNEILLE Oeuv. div. rattacher
Comme le Seigneur s'est réjoui vous accroissant, vous bénissant, vous faisant du bien, il se réjouira de la même sorte en vous ruinant, en vous ravageant, en vous accablant BOSSUET Sermons, Ferveur de la pénitence, 2 réjouir
Il est donc vrai que vous vous portez mieux.... vous pouvez vous représenter si je respire d'espérer que vous allez vous rétablir SÉVIGNÉ 14 juin, 1677 respirer
Vous vous faites à vous-même un plan de conduite dont vous ne bannissez que vos malheurs passés ; vous retenez tout ce qui peut vous y conduire par d'autres routes MASSILLON Carême, Pâques. retenir
De quel droit sur vous-même osez-vous attenter ?... Vous offensez les dieux auteurs de votre vie ; Vous trahissez l'époux à qui la foi vous lie ; Vous trahissez enfin vos enfants malheureux, Que vous précipitez sous un joug rigoureux RACINE Phèdre, I, 3 trahir
Ô que vous vous seriez épargné de mouvements et d'agitations, soit dans vous-même, soit hors de vous-même, si de bonne heure vous aviez écrasé ce ver qui vous pique et qui vous ronge ! BOURDALOUE ib. p. 382 agitation
En sortant du palais, je l'abordai en lui disant : M. Renaudot, vous pouvez vous consoler, car vous avez gagné en perdant. Comment donc ? me répondit-il. C'est, lui dis-je, que vous étiez camus lorsque vous êtes entré ici, et que vous en sortez avec un pied de nez PATIN Lett. t. II, p. 42 nez
Vous dites quelquefois que votre estomac vous parle ; vous voyez que votre tête vous parle aussi : on ne peut pas vous dire plus nettement que vous la cassez, que vous la mettez en pièces.... SÉVIGNÉ 1er avr. 1689 parler [1]
Levez vos yeux vers Dieu, disent les uns [stoïciens] ; voyez celui auquel vous ressemblez, et qui vous a fait pour l'adorer ; vous pouvez vous rendre semblable à lui ; la sagesse vous y égalera, si vous voulez la suivre PASCAL ib. XI, 4 bis. sagesse
Vous, riches, vous qui vivez dans les joies du monde, si vous saviez avec quelle facilité vous vous laissez prendre aux richesses que vous croyez posséder, si vous saviez par combien d'imperceptibles liens elles s'attachent et, pour ainsi dire, s'incorporent à votre coeur.... BOSSUET le Tellier. savoir [1]
Parlez-moi de vous, ma chère enfant ; comment vous portez-vous ? votre teint n'est-il point en poudre ? êtes-vous belle quand vous voulez ? SÉVIGNÉ 4 déc. 1675 brésillé, ée
Pour ne jamais sortir de l'état où vous êtes, vous n'avez qu'à suivre vos penchants, vous prêter à vous-même, vous laisser entraîner mollement au courant MASSILLON Car. Fausse confiance. courant, ante
Ne sentez-vous pas que Minerve vous a transformé en un autre homme au-dessus de vous-même, pour faire par vous ce que vous avez fait ? FÉNELON Tél. XXII dessus
Si vous êtes né vicieux, ô Théagène, je vous plains ; si vous le devenez par faiblesse pour ceux qui ont intérêt que vous le soyez.... souffrez que je vous méprise LA BRUYÈRE IX devenir
Mon Dieu ! Monsieur de Sotenville, vous avez des indulgences qui n'appartiennent qu'à vous, et vous ne savez pas vous faire rendre par les gens ce qui vous est dû MOLIÈRE Georges Dand. I, 4 indulgence
Lanternes, fadaises, contes absurdes, ridicules Voilà bien des lanternes, ma chère enfant ; mais toujours vous dire que je vous aime, que je ne songe qu'à vous, que je ne suis occupée que de ce qui vous touche, que vous êtes le charme de ma vie, que jamais personne n'a été aimée si chèrement que vous ; cette répétition vous ennuierait SÉVIGNÉ 20 lanterne
Pour ne jamais sortir de l'état où vous êtes, vous n'avez qu'à suivre vos penchants, vous prêter à vous-même, vous laisser entraîner mollement au courant MASSILLON Carême, Fausse conf. mollement
Si vous en demeurez là, vous ne laisserez pas de vous perdre, mais au moins vous vous perdrez en honnête homme PASCAL Condit. des grands, 3 perdre
Pleurâtes-vous longtemps ? ne dormiez-vous point ? aviez-vous quelque chose qui vous pesait sur le coeur ? mon Dieu ! comment faisiez-vous ? SÉVIGNÉ 153 peser
Pour ne jamais sortir de l'état où vous êtes, vous n'avez qu'à suivre vos penchants, vous prêter à vous-mêmes, vous laisser entraîner mollement au courant MASSILLON Carême, Fausse conf. prêter
Si vous les croyez [les flatteurs], vous serez tenté de vous croire quelque chose de plus qu'un homme, et, dupe de vos courtisans, vous vous trouverez rabaissé même au-dessous d'eux CONDILLAC Étud. hist. I, 1 rabaissé, ée
Distinguez toujours ce qui est de la fortune et ce qui sera de vous ; il arrivera de là que vous ne vous élèverez et que vous ne vous rabaisserez jamais trop VOITURE Lett. 89 rabaisser
Vous-même qui vous plaignez que les croix dont le Seigneur vous afflige, vous découragent et vous refroidissent sur le désir de travailler à votre salut.... MASSILLON Avent, Afflict. refroidir
Et vous, ma très chère, que vous dirai-je ? rien du tout que ce que vous avez la justice de me dire : c'est que vous remplissez ce coeur que vous trouvez si savant dans l'amitié SÉVIGNÉ 380 remplir
Mon discours, dont vous vous croyez peut-être les juges, vous jugera au dernier jour.... et, si vous n'en sortez plus chrétiens, vous en sortirez plus coupables BOSSUET Anne de Gonz. sortir [1]
Vous avez dit cela, le soutiendrez-vous ? Vous m'aimez, vous me le soutenez, Et cependant je pars, et vous me l'ordonnez ! RACINE Bérén. V, 5 soutenir
Vous qui ne différez de vous convertir que parce que vous croyez que vous serez assez à temps, au lit de la mort, de vous donner à Dieu MASSILLON Carême, Impén. temps
Autrement, un philosophe vous dira en vain que vous devez être rassasié d'années et de jours, et que vous avez assez vu les saisons se renouveler et le monde rouler autour de vous, ou plutôt que vous vous êtes assez vu rouler vous-même et passer avec le monde BOSSUET le Tellier. assez
Je vois bien que, si les Muses vous ont fait passer pour un rêveur, Mars ne vous donnera pas un meilleur bruit ; vous n'en êtes encore qu'au collet de buffle, et déjà vous ne vous souvenez plus de vos amis MALHERBE Lexique, éd. L. Lalanne collet de buffle
Mon discours, dont vous vous croyez peut-être les juges, vous jugera au dernier jour ; ce sera un nouveau fardeau, comme parlaient les prophètes ; et, si vous n'en sortez plus chrétiens, vous en sortirez plus coupables BOSSUET Anne de Gonz. fardeau
Vous autres héros seriez bien fâchés qu'on vous laissât vivre tranquillement ; vous croyez être demeurés au coin du feu, à moins que vous ne vous alliez brûler sur le mont Oeta, de même que fit Hercule LA FONTAINE Lett. XXIV feu [1]
Vous vous plaignez de quelques tours qu'on vous a joués ; j'aimerais mieux qu'on vous eût volé deux cent mille francs, que de vous voir déchirer par les harpies de la société VOLTAIRE Lett. Villette, 20 sept. 1766 harpie
Par là, vous pouvez juger qu'il n'y a rien que je ne hasardasse pour vous faire souvenir de moi, puisque je vous hasarde vous-même, vous que je tiens chère et précieuse entre toutes les choses du monde VOITURE Lett. 31 hasarder
Vous ne ferez autre chose tous ces jours gras, et vous avez beau vous dépêcher de vous divertir, vous n'en trouverez pas sitôt la fin ; nous avons le carême bien haut SÉVIGNÉ 407 haut, aute