Je l'ai vu s'éblouir, je l'ai vu s'ébranler |
VOLTAIRE
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Brut. III, 2 |
éblouir |
Ses menaces n'ont pu ébranler ma fidélité |
LESAGE
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Diabl. boît. ch. 5 |
ébranler |
Et son coeur s'affermit au lieu de s'ébranler |
CORNEILLE
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Pol. III, 4 |
affermir |
Mais, si tu les soutiens, qui peut les ébranler ? |
RACINE
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Ath. III, 7 |
ébranler |
Des scandales qui peuvent ébranler leur foi |
MASSILLON
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Car. Resp. hum. |
ébranler |
Le sang à ces objets facile à s'ébranler |
RACINE
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Iph. IV, 1 |
ébranler |
La licence qu'on a prise d'ébranler les règles |
PASCAL
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Prov. X |
licence |
... la chute du ciel ne pourrait l'ébranler [ma fidélité] |
CORNEILLE
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Cinna, V, 3 |
chute |
Sur ses antiques fondements, Venait-il ébranler la terre ? |
RACINE
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Athal. I, 4 |
ébranler |
Jaloux des bons desseins qu'il tâche d'ébranler |
CORNEILLE
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Polyeucte, I, 1 |
ébranler |
Et les dons achevant d'ébranler leur devoir |
RACINE
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Bajaz. I, 1 |
ébranler |
Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre ? |
RACINE
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Athal. I, 4 |
fondement |
Cela n'est pas capable ni de convaincre mon esprit, ni d'ébranler mon âme |
MOLIÈRE
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D. Juan, V, 2 |
ni |
Le roi Henri VIII commença d'ébranler l'autorité de l'Église |
BOSSUET
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Reine d'Anglet. |
commencer |
Toujours troublé de fureurs convulsives, De mon plancher ébranler les solives |
ROUSSEAU J.-B.
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Épît. I, liv. I, Aux muses. |
convulsif, ive |
Mais le dessein est pris, rien ne peut m'ébranler |
RACINE
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Mithrid. IV, 4 |
ébranler |
Les plus grandes merveilles, Sans ébranler ton coeur, frapperont tes oreilles ? |
RACINE
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Athal. I, 1 |
ébranler |
Pour ébranler mon coeur Est-ce peu de Camille ? y joignez-vous ma soeur ? |
CORNEILLE
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Hor. II, 6 |
peu |
Ce triste et fier honneur m'émeut sans m'ébranler |
CORNEILLE
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Hor. II, 3 |
sans |
Pour ébranler mon coeur, Est-ce peu de Camille? y joignez-vous ma soeur? |
CORNEILLE
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Hor. II, 6 |
y [2] |
Des philosophes voudraient ébranler cette vérité [le libre arbitre] par de creuses spéculations |
FÉNELON
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Exist. 63 |
creux, creuse [1] |
Et tâchons d'ébranler, de force ou d'industrie, Ce malheureux dessein qui nous a tous troublés |
MOLIÈRE
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Tart. IV, 2 |
de |
Un amour qu'il peut vouloir troubler, Mais que tout son pouvoir ne pourrait ébranler |
RACINE
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Phèd. III, 6 |
ébranler |
Et tâchons d'ébranler, de force ou d'industrie, Ce malheureux dessein qui nous a tous troublés |
MOLIÈRE
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Tart. IV, 2 |
force |
Ce triste et fier honneur m'émeut sans m'ébranler ; J'aime ce qu'il me donne, et je plains ce qu'il m'ôte |
CORNEILLE
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Hor. II, 3 |
plaindre |
Je connais l'inconstance aux hommes ordinaire ; J'attends, sans m'ébranler, les retours du vulgaire |
VOLTAIRE
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Catil. V, 3 |
retour |
Tout ce qu'on a fait d'efforts pour la détruire [la religion chrétienne] n'a pu l'ébranler, et l'a plutôt affermie |
BOURDALOUE
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ib. p. 244 |
affermir |
Et d'un bras, à ces mots, qui peut tout ébranler, Lui-même se courbant, s'apprête à le rouler [le lutrin] |
BOILEAU
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ib. III |
ébranler |
.... De ce soupir, que faut-il que j'augure ? Du sang qui se révolte est-ce quelque murmure ? Croirai-je qu'une nuit a pu vous ébranler ? |
RACINE
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Iphig. I, 3 |
ébranler |
Des mortels éprouvés dont la tête et le bras Sont faits pour ébranler ou changer les États |
VOLTAIRE
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Brut. I, 4 |
éprouvé, ée |
Pour ébranler une hypothèse, il ne faut quelquefois que la pousser aussi loin qu'elle peut aller |
DIDEROT
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Interprét. de la nat. n° 50 |
hypothèse |
Peuple ingrat ! quoi ! toujours les plus grandes merveilles, Sans ébranler ton coeur, frapperont tes oreilles ? |
RACINE
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ib. |
merveille |
Parle bas ; tu viens m'ébranler tout le cerveau, et tu ne songes pas qu'il ne faut point parler si haut à des malades |
MOLIÈRE
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Mal. imag. II, 2 |
parler [1] |
Jaloux des bons desseins qu'il tâche d'ébranler, Quand il ne les peut rompre, il pousse à reculer |
CORNEILLE
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Poly. I, 1 |
pousser |
Jaloux des bons desseins qu'il tâche d'ébranler, Quand il [le démon] ne les peut rompre, il pousse à reculer |
CORNEILLE
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Poly. I, 1 |
rompre |
D'un ciment éternel ton Église est bâtie, Et jamais de l'enfer les noirs frémissements N'en pourront ébranler les fermes fondements |
BOILEAU
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Lutr. VI |
église |
D'un ciment éternel ton église est bâtie, Et jamais de l'enfer les noirs frémissements N'en sauraient ébranler les fermes fondements |
BOILEAU
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Lutr. VI |
frémissement |
Il [Milon] se tenait si ferme sur un disque qu'on avait huilé pour le rendre plus glissant, qu'il était impossible de l'y ébranler |
ROLLIN
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Hist. anc. Oeuv. t. III, p. 485, dans POUGENS |
huiler |
Être d'un siècle entier la pensée et la vie, Émousser le poignard, décourager l'envie, Ébranler, raffermir l'univers incertain |
LAMARTINE
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Médit. II, 7 |
raffermir |
En autorisant les révélations de Socrate, on introduirait tôt ou tard le fanatisme dans un pays où les imaginations sont si faciles à ébranler |
BARTHÉLEMY
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Anach. 67 |
révélation |