acquisition
nf (a-ki-zi-sion ; en poésie, de cinq syllabes)	 
- 1Action d'acquérir. Conclure une acquisition. L'acquisition de l'Alsace à la France par le cardinal Mazarin. 
Les nobles ne pourront faire d'acquisition sur les pauvres
. [Fénelon, Télémaque]Que j'avoue que je ne sais pas où et comment se peuvent conclure les mariages, les contrats, les acquisitions, la paix, la trêve, les traités, les alliances
. [La Bruyère, 11] - 2Chose acquise. Conserver ses acquisitions. Cette acquisition lui donne un très bon produit.
 - 3 Fig. L'acquisition de qualités. Cette langue fit quelques acquisitions de mots. Songeant à des acquisitions d'honneur et de gloire. On fit une grande acquisition en cet homme illustre. 
La délicatesse n'est pas une acquisition de l'âme
. [Pascal, Discours sur les passions de l'amour] - 4Terme mystique. Le peuple d'acquisition, les chrétiens. 
Le peuple d'acquisition, la nation sainte, les chrétiens, autrefois la bonne odeur de J. C. au milieu d'un monde païen et corrompu
. [Massillon, Conf. Zèle contre les scandales] 
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