assis, ise
part. passé. (a-sî, si-z')
- 1Assis dans un bon fauteuil. Assis sur les bancs de l'école. Assis près d'un malade.
Dieu ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ?
[Racine, Phèdre]Et dans mon cabinet assis aux pieds des hêtres, Faire dire aux échos des sottises champêtres
. [Boileau, Satires]Par extension.
Nos ancêtres assis dans les ténèbres de la mort
. [Massillon, Mélange.]Substantivement. Voter par assis et levé, en se levant ou en restant assis.
- 2Posé. Édifices mal assis sur leurs bases. Les pierres sur lesquelles la tour était assise.
Fig. Des impôts bien assis. Fortune assise sur de belles et bonnes fermes.
- 3Situé. La ville est assise sur une colline.
- 4 En termes de blason, assis se dit de tous les animaux domestiques qu'on représente posés sur leur derrière.
- 5 Terme d'équitation. Cavalier bien ou mal assis, cavalier qui se tient ou ne se tient pas ferme sur la selle.
Cheval bien assis sur ses hanches, cheval qui, au manége, a la croupe plus basse que les épaules.
- 6 nm Face supérieure de la pierre à feu d'un fusil.
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