consumé, ée
part. passé. (kon-su-mé, mée)	 
- 1Détruit peu à peu. Ces restes d'un héros par le feu consumé . [Corneille, La mort de Pompée]Consumé par les vers . [Racine, Athalie]J'attendais que le temple en cendres consumé . [Racine, ib. V, 2]Pensez-vous y traîner les restes d'une armée Vingt fois renouvelée et vingt fois consumée ? [Racine, Alexandre le grand]Près de ce gouffre horrible, épouvantable, Lieu de douleurs où le triste coupable Parmi des flots de bitume enflammé Brûle à jamais sans être consumé . [Rousseau J.-b. Allégor. I, 1]
- 2 Fig. Consumé par les chagrins. Consumé de regrets . [Racine, Andromaque]Consumé de travaux, appesanti par l'âge . [Voltaire, Alzire, ou Les américains]Accablé de mépris, consumé de douleurs . [Rousseau J.-b. Odes et poésies diverses]Le voyageur pourtant, le mortel égaré, Consumé par la faim, par la soif dévoré, Trouve en tout temps ici la tente de mon père . [Ducis, Abufar ou La Famille arabe]
- 3Passé. Ce moment si cher, madame, est consumé à louer l'ennemi dont je suis opprimé . [Racine, Britannicus]Il m'est honteux d'aimer, il vous l'est d'être aimée D'un homme dont la vie est déjà consumée . [Corneille, Pulchérie]
- rechercher






